Le gouvernement congolais, à travers le ministre des Finances Doudou Fwamba, en collaboration avec les représentants de la Cellule d’exécution des financements en faveur des États fragiles (CFEF), le Bureau central de coordination (BCeCo) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a discuté de l’avancement des travaux et a identifié les obstacles à surmonter pour accélérer la finalisation de la première phase du programme important du Président Félix Tshisekedi.
En effet, l’agence onusienne pour le développement (PNUD) rapporte qu’à mi-parcours, 334 écoles sur 424 prévues ont été livrées, ainsi que 54 bâtiments administratifs et 245 centres de santé, pour un total de 631 infrastructures sur les 764 initialement planifiées.
Selon la CFEF affiche un taux d’exécution de 82 %, tout comme le BCeCo, qui a livré 190 écoles sur 414, 112 centres de santé sur 269, et 16 bâtiments administratifs sur 48.Pour assurer le bon déroulement de la deuxième phase du programme visant à réhabiliter les routes de desserte agricole, le trésorier de la RDC a demandé la communication d’un planning détaillé des travaux restants.
Le PDL-145, d’une valeur estimée à environ 2 milliards de dollars américains, est un programme ambitieux destiné à combattre la pauvreté, réduire les inégalités et favoriser le développement dans les 145 territoires du pays.
A savoir que le programme vise à améliorer l’accès aux infrastructures et aux services de base dans les zones rurales. Il encourage le développement des économies locales, renforce les capacités de gestion du développement local et met en place un système de suivi géoréférencé pour évaluer en temps réel les progrès du programme.
Rappelons que le PNUD, la CFEF et BCeCo ont proposé un planning pour terminer le projet d’ici août 2025. En plus de ce calendrier, ils ont souligné les défis rencontrés, en particulier dans les zones touchées par l’agression du M23.
GRÂCE DIOMI