C’est un véritable tôlé autour de la publication rapide des résultats des examens d’Etat édition 2024-2025, trois jours après les épreuves nationales, dans un contexte où les infrastructures de base du pays ne le permettent pas un tel exploit.
Alors que l’opinion criait à la triche, ainsi qu’une tentative de la ministre de l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté de vouloir bleffait le Président de la République pour tenter de se maintenir à la veille de la publication du gouvernement Suminwa 2, pour la tutelle, les évidences sont là, il en s’agit pas d’un fruit du hasard mais plutôt d’un travail minutieusement fait durant une année autour de la nouvelle technologie pour aboutir à ces résultats.
« Beaucoup se sont étonnés de la publication des résultats de l’examen d’État seulement trois jours après la fin des épreuves. Cette rapidité soulève des questions légitimes, mais elle n’est pas le fruit du hasard. Elle résulte d’un travail de fond mené sur toute une année, combinant stratégie, organisation rigoureuse et transformation technologique. Innover, ce n’est pas publier vite, c’est créer les conditions pour que les choses avancent avec cohérence et efficacité. C’est ce que nous avons fait. Obtenir les résultats en trois jours est une conséquence, pas un objectif. »Peut-on lire dans une dépêche parvenue à la rédaction de foxtime.cd
Et de poursuivre :
« Le cœur de cette réussite repose sur trois leviers majeurs : l’optimisation logistique, la décentralisation du scannage et de la correction des copies, et l’intégration d’un nouveau logiciel intelligent. Ces éléments ont permis de réduire drastiquement les délais sans compromettre la qualité ni la fiabilité du processus. Trois provinces disposent désormais de centres de correction modernes, capables non seulement de traiter leurs propres copies, mais aussi de prendre en charge celles des provinces éducatives voisines. Cela élimine les délais liés à l’acheminement vers Kinshasa. Bien entendu, les contraintes propres aux provinces enclavées ne sont pas ignorées : la publication des résultats est progressive et se poursuit dans les règles de l’art. »
Pour le ministère, la correction elle-même a été entièrement repensée. Plutôt que d’attendre la fin de la session, elle a commencé dès le premier jour d’examen, et s’est poursuivie sans interruption, y compris pendant les jours fériés. Ce fonctionnement en temps réel a permis une avancée continue et efficace. Ce n’est pas un exploit ponctuel, c’est une méthode.
«Sur le plan technologique, nous avons remplacé un ancien système qui a fait son temps par une solution moderne intégrant l’intelligence artificielle. Cette dernière a multiplié notre capacité de traitement, passant de 8 à plus de 100 pages corrigées par minute. Mais malgré ces avancées, chaque étape critique reste soumise à une vérification humaine rigoureuse, un travail essentiel assuré par les inspecteurs qui travaillent nuit et jour sans relâche. Ce double contrôle garantit à la fois la rapidité et la fiabilité du processus. »
Et de conclure :
« Ce que certains perçoivent comme une magie technologique est, en réalité, le fruit d’un processus structuré et maîtrisé. Et ce n’est qu’un début : les diplômes électroniques arrivent, et l’ensemble du système éducatif poursuit sa modernisation. Car l’innovation véritable ne se voit pas toujours au premier regard, mais elle change tout. »
James Kabwe