En réaction à la dernière sortie médiatique de l’ancien président de la CENI Corneille Nangaa sur la question d’insertion des anciens éléments du mouvement rebelle Forces Démocratiques de la libération du Rwanda (RFDLR) au sein de la garde Républicaine, le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya trouve ces propos très irresponsable et d’une gravité extrême pour lesquels il peut même être interpelé par la justice.
«Pour se reconvertir en politique il faut savoir s’informer, et savoir s’informer à un tel niveau de responsabilité est un exercice minimum pour ne pas justement faire le relai des propos qui sont d’une extrême gravité et pour lesquels il peut même être appelé à répondre devant la justice », A dit Patrick Muyaya, ministre congolais de la communication
Et d’ajouter :
«Comment vous pouvez penser que l’on intègre dans l’unité d’élite qui assure la sécurité du Président de la République des forces aussi nocives comme celle-là » s’interroge Patrick Muyaya
De son coté, Corneille Nanga ne l’entend pas de la sorte, il dit détenir une documentation de ses propos et se dit pas étonné de voir que Patrick Muyay puisse évoquer les poursuites contre sa personne tout en sachant que la justice est utilisée comme instrument de répression
«Subterfuge et esquive étonnante de la part de Patrick Muyaya qui parle de choses dont il n’a qu’une maîtrise aprioriste. Nos propos sont documentés et nous savons de quoi nous parlons. Pas étonnant d’évoquer les poursuites contre ma personne lorsqu’on sait que la justice est utilisée comme instrument de répression, un des fouets pour taire vérité, contradiction, dénonciation et réclamation démocratique à l’Union Sacrée pour la Nation. En démocratie, l’on s’inspire des grands échos pour solutionner les complexités situationnelles. Attention, la roue tourne, on est pas éternellement fort »A-t-il répondu à Patrick Muyaya
Le porte-parole des FARDC le Gen. de brigade sylvain Ekenge se dit très offusqué de voir certains congolais appuyer l’agression rwandaise par leurs agissements et si de telles personnes sont interpeller par les services de l’armée, ils vont crier à l’acharnement contre les politiciens.
James Kabwe