Le président de l’Association Africaine des droits de l’homme (ASADHO), Jean-Claude Katende a , dans une série des réactions contre la suspension de fonctionnement du Parti de l’opposition PPRD ainsi que l’annonce des poursuites judiciaires contre l’ancien chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange, relevé la précipitation et les erreurs du Vice-premier Ministre en charge de l’intérieur Jacquemain SHABANI et de son collègue en charge de la justice Consatnt Mutamba dans leurs prises de décision.
Pour lui, ces erreurs servent désormais la cause de l’ancien Président. « La sagesse conseillait d’attendre que ce dernier fasse d’abord son discours pour avoir si certaines de ces déclarations ne pouvaient pas être prises comme des aveux. Il aurait fallu attendre comme l’avait bien dit le ministre Muyaya. »
« Maintenant l’homme est averti. Il évitera tout propos qui pourrait servir aux poursuites judiciaires ouvertes contre lui. Qui vivra, verra. »
Par ailleur, il appelle la juste à se montrer indépendante et courageuse. C’est la condition martel-t-il pour qu’elle contribue à la construction de la cohésion nationale mise à mal par les politiciens.
« La justice doit rester totalement indépendante des considérations des politiciens, en respectant les prescrits de la constitution et des autres lois de la République quand il s’agit des poursuites contre un ancien Président de la République.
En matière pénale, les juges ne décideront pas sur pas des soupçons, des interprétations ou des suppositions, mais sur base des faits et de preuve. »
Pour lui, les faits portés contre le président Kabila et ses collaborateurs sont extrêmement graves. Il est important que ceux qui soutiennent la thèse de les traduire en justice apportent les faits et les preuves. Les déclarations politiques ne suffisent pas en droit. Les juges ne sont pas des politiciens, mais des techniciens du droit( la technique est plus exigeante que la politique)
James Kabwe