La plateforme non gouvernementale « Jeunesse pour l’Unité du Katanga (JUKAT) » que dirige Eric Khaloko Ngwewa nie toute implication l’organisation des élections projetées pour ce 15 septembre 2023 par un certain mouvement dit «Jeunesse Katangaise » regroupant des jeunes qui ne sont pas de l’émanation des structures officielles de l’espace grand Katanga.
Pour la JUKAT,structure issue du forum sur la réconciliation des katangais, cette situation électorale particulière constatée en milieu de la jeunesse de l’espace Grand Katanga ne l’implique ni de près ni de loin, d’autant plus qu’elle est l’unique structure officielle qui demeure apolitique tout en regroupant tous les jeunes du Grand Katanga dans leur diversité culturelle et d’opinions.
« Le Président rappelle que la JUKAT demeure une structure apolitique regroupant tous les jeunes du Grand Katanga dans leur diversité culturelle et d’opinion. La JUKAT penche sur l’inclusivité et le consensus. A ce titre il attire l’attention particulière de l’opinion tant nationale qu’internationale sur le fait que la JUKAT n’est ni de loin ni de quelque manière concernée par les manœuvres intentionnellement orchestrées par une frange de jeunes katangais manifestement motivés par des intérêts purement politiques, projettent pour ce vendredi 15 septembre, la tenue des élections dans le cadre d’une certaine organisation dénommée « jeunesse katangaise », encore que les fondateurs de cette structure ne sont ni l’émanation des jeunes des associations socioculturelles katangaises ni des mouvements ou structures des jeunes katangais »Peut-on lire dans le communiqué
Et d’ajouter
«C’est pourquoi la JUKAT met sévèrement en garde quiconque tenterait de diviser la jeunesse katangaise pour satisfaire des intérêts politiciens, notamment durant cette période ou la RDC attend vivre le quatrième cycle de renouvellement de sa classe politique »
Tout en encourageant les jeunes katangais qui ont postulé à différents niveaux en prévision des élections, le président de la JUKAT Eric Khaloko n’entend aucunement limiter les droits et libertés de ses membres constitutionnellement garantis, surtout s’agissant du droit de participation à la gestion de la chose publique.
James Kabwe