L’extrait de rôle affiché mercredi dans les locaux de la Cour constitutionnelle a confirmé le report du procès dans l’affaire de la disparition présumée de plus de 285 millions de dollars. Ce dossier implique trois personnalités de premier plan : Augustin Matata Ponyo, ancien Premier ministre et actuellement député national ; Déogratias Mutombo, ex-gouverneur de la Banque centrale du Congo ; et Christo Grobler, homme d’affaires sud-africain et dirigeant de la société Africom.
Selon le document officiel, l’audience sera de nouveau appelée le mardi 20 mai à 13 heures. Ce report suscite de nombreuses interrogations sur l’évolution de cette affaire qui a déjà fait couler beaucoup d’encre et qui soulève des enjeux de transparence et de responsabilité au sein des institutions congolaises.
Il est important de préciser que ce procès divise la classe politique, certains dénoncent une atteinte aux immunités parlementaires, tandis que d’autres réclament une justice indépendante.
L’Assemblée nationale a été le théâtre de vifs échanges sur le sujet, ayant conduit à un échange de correspondances écrites entre le président de l’organe délibérant et le président de la Cour Constitutionnelle.
Il faut noter que, le procureur général a requis 10 ans de travaux forcés pour les accusés, ainsi que des sanctions telles que l’inéligibilité de Matata Ponyo et l’expulsion du territoire de Christo Grobler.
HERVÉ KABWATILA