La Haute cour militaire alors qu’elle examine la prévention de détention illégale d’arme de guerre à charge d’Édouard Mwangachuchu, a tenu a précisé sur les informations relayées par les medias sur la nationalité prétendue du prévenu suite à une copie du texte COVID fait au Rwanda, brandit par le ministère public lors de l’audience dernière, qu’elle n’a jamais affirmé que le député avait la nationalité Rwandaise
De la detention illégale d’arme, au cours de l’audience de mardi 30 mai, Mwangachuchu a expliqué qu’il se sentait menacé après son opposition dans les médias à la suite de la résurgence du M23. Ce qui l’avait obligé à solliciter auprès du Ministre de l’Intérieur de l’époque, Richard Muyej, le port d’arme pour sa sécurité.
«Je n’avais pas besoin de cette arme contrairement à ce que les gens croient. Quand le M23 a commencé, je me suis acharné et j’étais dans toutes les radios du monde, dans des conférences pour dénoncer jusqu’au moment où j’ai été menacé physiquement. J’ai demandé qu’on puisse me protéger et on m’a donné un policier”, a expliqué Edouard Mwangachuchu.
Il continue: “Quand nous sommes allés à Kampala (Ouganda), on m’a menacé par des jeunes gens qui représentaient le M23. Tout le monde le sait, même le Ministre des affaires étrangères. J’étais aussi avec François Mwamba… J’ai demandé officiellement au Ministre de l’Intérieur l’autorisation du port d’arme. Il m’a demandé d’écrire une lettre de demande. En fait, on était avec tous les députés élus du Nord-Kivu et quand j’ai posé la question, le Ministre m’a dit « si vous vous sentez menacé, vous pouvez écrire et je vais répondre et puis il m’a répondu et on n’a fait la procédure » ».
L’affaire va se poursuivre à l’audience de ce vendredi 02 juin, consacrée à la réponse de la Haute cour militaire sur la demande de liberté provisoire sollicitée par le prévenu Mwangachuchu.