Dans un contexte marqué par des conflits armés persistants en République Démocratique du Congo (RDC), le Révérend Dodo Kamba, archevêque supérieur des Communautés unies de réveil (CUR), a été reçu mardi 15 juillet 2025 au Centre interdiocésain de Kinshasa ou il a exprimé son engagement à approfondir et développer le pacte social pour la paix lors d’une récente rencontre avec les membres de la CENCO (Conférence Épiscopale Nationale du Congo) et de l’ECC (Église du Christ au Congo).
« Nous sommes venus approfondir et développer le pacte social pour la paix », a déclaré Dodo Kamba, soulignant l’importance de cette initiative dans un pays où la paix est menacée depuis plusieurs années. Il a également partagé son sentiment de nostalgie en revenant dans cette salle, où il a été chaleureusement accueilli par la CENCO-ECC. « D’abord, c’est un sentiment étrange de me retrouver encore dans cette salle ici. Ça fait très longtemps, et c’est avec plaisir que nous avons été reçus ici », a-t-il ajouté.
Kamba a rappelé que lors de leur première rencontre, il leur avait été promis qu’ils seraient rappelés au moment opportun pour approfondir et développer ce pacte. « C’est comme ça que toutes les autres confessions devraient être non seulement intéressées, mais s’impliquer et connaître davantage », a-t-il insisté, appelant à une mobilisation collective pour la paix.
Cette rencontre s’inscrit dans un cadre plus large de recherche de solutions durables aux conflits qui ravagent la RDC. Les membres de la CENCO-ECC, en tant qu’acteurs clés de la société civile, jouent un rôle important dans la promotion du dialogue interconfessionnel et de la réconciliation nationale.
« D’abord, c’est un sentiment étrange de me retrouver encore dans cette salle ici. Ça fait très longtemps, ça a été avec plaisir que nous avons été reçus ici dans cette salle par la CENCO- ECC. On nous avait promis que le moment venu, on nous appellera pour que l’on vienne approfondir, développer. C’est comme ça que nous sommes venus en ce jour, parce que les choses tendent à leur clarification. C’est comme ça que toutes les autres confessions devraient être non seulement intéressées, mais s’impliquer et connaître davantage. Et le format que nous avons aujourd’hui autour de cette question est beaucoup plus élargi.Nous avons été aujourd’hui clarifiés et édifiés, et nous affirmons que les choses sont claires, et que nous pouvons apporter ce que nous pouvons à notre niveau. Je parle d’autres tendances, d’autres confessions, et telles que nous avons été contactés. Nous allons apporter quelques choses, quelques idées, pour pouvoir non seulement enrichir, mais nous approprier. Voilà comment il faudrait présenter les choses, nous approprier également de ce projet, être pleinement dedans. Car il s’agit de la République, il s’agit du pays, du Congo, à nous tous. Nous sommes des pasteurs. » A déclaré le pasteur Dodo Kamba
Et d’ajouter :
« Nous venons ici en pasteur, pas en politique. Ce qui signifie que quand l’idée est née d’un homme des dieux, vous êtes pasteur, la moindre des choses c’est de vous approcher et de comprendre. Ça peut être la pensée des dieux pour vous. Ici, nous parlons Congo, nous sommes en train de construire et non de détruire, et que les institutions, la loi du pays et le reste ne seront pas enfreintes, et que tout sera mis au clair, rien que pour une bonne raison, construire le Congo, avancer la République, et apporter ce que nous avons de meilleur. » A-t-il dit
Ce retour au dialogue avec les autres confessions religieuses, notamment la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Église du Christ au Congo (ECC), marque un tournant dans la dynamique ecclésiale nationale. Les tensions qui avaient mis à mal l’unité des confessions religieuses sur certains sujets d’intérêt national semblent céder la place à un esprit de réconciliation.
HERVÉ KABWATILA