Le mercredi 24 juillet 2024 à Kinshasa, la première ministre JUDITH SUMINWA TULUKA, a présidé la cérémonie de signature du contrat de mandat entre le ministère du Portefeuille et les mandataires publics, visant à définir clairement les droits et obligations de chaque partie.
Ce contrat exige une gestion transparente et axée sur les résultats, tout en assurant une rémunération juste pour les mandataires, et matérialise la vision stratégique du développement économique et social, conformément au Plan d’Actions du Gouvernement central de diversifier l’économie en créant plus d’emplois.
JEAN-LUCIEN BUSSA, ministre du Portefeuille, a souligné dans son allocution que cet acte s’inscrit dans la droite ligne de la volonté exprimée par le Président Tshisekedi de replacer les entreprises du portefeuille au cœur du développement économique et social du pays.
« L’importance et la diversité des secteurs qu’elles couvrent démontrent l’intérêt, le rôle et la place de ces dernières dans la chaîne de production, de transformation, d’approvisionnement et de distribution des biens et services nécessaires à l’amélioration des conditions de vie des citoyens. Pour rappel, l’État actionnaire détient des actions et dispose d’un patrimoine important dans les secteurs minier, des ressources hydrauliques et électricités, de transports et voies de communication, des finances, de l’Agriculture, de l’industrie, des Postes et télécommunications, et des autres services» a dit le ministre du portefeuille.
Et d’ajouter :
« La signature de contrat de mandat de ce jour amorce un processus dont les directives assignées vous amèneront à renforcer la bonne gouvernance, à améliorer la gestion des entreprises que vous dirigez, à les inscrire dans la dynamique de production des biens et services, à créer et à redistribuer la richesse. Vous êtes donc appelés à moderniser les outils de gestion et à assurer la transformation digitale et de se doter des nouveaux modèles économiques susceptibles de faire jouer aux entreprises du portefeuille de l’État leur véritable rôle en tant qu’épine dorsale de l’économie congolaise », a-t-il souligné.
Prenant la parole à son tour, la première ministre Judith Suminwa a soutenu que cet acte ajoute une nouvelle dynamique dans la mise en œuvre du Programme de Gouvernement qui matérialise la vision stratégique pour le développement économique, social et politique de la République Démocratique du Congo, volonté ferme du Président Tshisekedi.
« Le Président de la République a préconisé la réalisation des diagnostics et la mise en place d’un nouveau modèle d’évaluation des performances des entreprises ainsi que des mandataires publics à travers des contrats de performance adaptés à la situation technique, opérationnelle, organisationnelle et financière des entreprises sous leur responsabilité, ainsi qu’aux réalités spécifiques des secteurs d’activités dans lesquels ces dernières opèrent. Ce contrat oblige les mandataires à définir, de manière pointue, la mise en place d’une nouvelle approche basée sur la redevabilité et sur l’obligation des résultats » a indiqué la première ministre.
Rappelons que lors de sa réunion du vendredi 19 juillet 2024, le Gouvernement avait pris des mesures visant la sécurisation des entreprises publiques et établissements publics face aux saisies abusives et démesurées de leurs avoirs dans les banques.
BLAISE BAYOMBO