Le Vice-premier ministre en charge du Plan GUYLAIN NYEMBO s’est entretenu ce jeudi 29 août 2024 dans la capitale Kinshasa, avec une délégation du Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA) sur le recensement scientifique de la population de la République démocratique du Congo (RDC).
Le Vice-premier ministre, ministre du Plan, a annoncé à cette occasion que le gouvernement de la République entend réaliser dans les meilleurs délais avec l’appui des partenaires non seulement le recensement général de la population et des enquêtes régulières, mais également le renforcement de l’Institut National de la Statistique (INS) en moyens techniques et institutionnels supplémentaires.
« Je note que le thème de la journée mondiale de la population retenu cette année coïncidait justement avec le projet de société du Président de la République et les préparatifs du lancement du deuxième recensement général de la population et de l’habitat. L’organisation de ce deuxième recensement, appelé de tous ses vœux par le Chef de l’Etat, se veut une priorité, mieux une impérieuse nécessité » a déclaré le ministre congolais en charge du plan, GUYLAIN NYEMBO.
Pour sa part, le représentant du Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA), Mady Biaye, a souligné que le retard accumulé dans l’organisation du recensement, a alourdi la mesure des progrès réalisés.
« En République démocratique du Congo (RDC), notre retard à produire les données complètes et actualisées par le biais du recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) et d’autres exercices de production de données et d’analyse thématique a tellement alourdi la mesure des progrès réalisés que des données obsolètes sont utilisées pour évaluer nos progrès vers l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD). Le dernier RGPH organisé en RDC date d’il y a 40 ans. C’est un retard considérable. J’appelle donc au gouvernement de la RDC à construire un avenir résilient et équitable, en donnant la priorité à l’investissement dans l’organisation du deuxième RGPH du pays, en garantissant une collecte de données sûre et inclusive, en collaborant avec les communautés marginalisées, en exploitant la technologie de manière responsable et en soutenant le système statistique national » a exhorté le représentant résident de l’UNFPA.
Il y a lieu de signaler que, l’organisation du deuxième recensement scientifique de la population en République démocratique du Congo intervient quarante ans après celui de 1984, pendant le régime du feu Président Joseph Désiré Mobutu.
HERVE KABWATILA