A travers une déclaration commune faite ce mardi 31 janvier 2024, cinq regroupements politiques de l’Union sacrée dont le REPOP de Claude Ibalanky, l’AAND de Hyppolyte Mutombo, le RTD de Sylvain Mutombo, l’ADRP de Jean-Chrisostome ainsi que le 1A/A de Hervé Bononge contestent contre le calcul du seuil d’éligibilité de la commission électorale nationale indépendante (CENI) et exigent la vérité des urnes.
Le porte-parole de ce présidium, Claude Ibalanky a laissé entendre que la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a truqué les résultats des élections du 20 décembre 2023 et demande à la Cour Constitutionnelle de les remettre dans leurs droits dans toutes les circonscriptions électorales du pays.
« La CENI n’a jamais rendu public les résultats détaillés des candidats députés nationaux des Partis et Regroupements politiques dits n’avoir pas atteint le seuil national d’éligibilité. Si nos trois premières revendications ci-haut indiquées, ne sont pas honorées, nous considérerons désormais que la publication des résultats provisoires des élections législatives, est devenue une question politique.», ont-ils déclaré.
Et d’ajouter :
« Pour la première fois dans l’histoire électorale de notre Congo indépendant, les résultats des élections législatives seraient quasiment devenus un secret d’État. Ne sommes- nous pas en droit légitime de nous demander sur la nature du traitement particulier que seraient en train de connaître lesdits résultats avant d’être rendus tardivement publics ? », s’est interrogé Ibalanky lisant la déclaration de 5 regroupements de l’Union sacrée.
Et de poursuivre :
«Préalablement à tout examen des requêtes soumises à la cour constitutionnelle, la CENI publie impérativement les résultats législatifs national du 20 décembre 2023 dans leur intégralité sans émettre aucun candidat par circonscription et par bureau de vote faute de quoi, nous serons en droit de croire que les partis et regroupements politiques sont victimes de règlement de compte politique et exigeront la cour constitutionnelle déclare d’office que nous avons réalisés de seuil national d’éligibilité et de nous remettre dans nos droits dans toutes les circonscriptions électorales du pays pour certains parmi les candidats devraient être proclamer élu car dans un état de droit la loi s’impose à tous et constitue de fondement de la République. Pour que équité et justice soient respectées et ce, dans la ligne droite de son engagement solennel pris devant la nation congolaise lors de sa prestation de serment du 20 janvier 2024 au stade des Martyrs de la pentecôte, de corriger toutes les erreurs du passé » A-t-il martelé
Il faut noter qu’a la question de savoir au cas où la cour constitutionnelle répondait favorable à leur démarche quel serait l’avenir de la coalition, le porte-parole de ce présidium, Claude Ibalanky a fait savoir, ils resteront ensemble et réitèrent leur soutien au Président de la République.
Hervé Kabwatila