Les travaux de la commission paritaire entre le Gouvernement et le banc syndical de l’Éducation nationale et Nouvelle citoyenneté ont abouti à un bon compromis après 15 jours d’intenses discussions au centre international des conférences au village de BIBWA, situé dans la commune de la N’SELE. Le gouvernement s’engage à appliquer une partie du dernier addendum du protocole d’accord tendant à améliorer les conditions socio-professionnelles des enseignants.
Le gouvernement, représenté par le Vice-Premier Ministre Jean-Pierre LIHAU, assisté du ministre d’État au Budget, de la ministre de l’Éducation nationale et Nouvelle citoyenneté, du ministre des Finances, ainsi que des vice-ministres de l’EDUC-NC et du Budget a réitéré son engagement de poursuivre le processus visant à rendre viable la qualité des services rendus par les enseignants dans l’optique de garantir une bonne éducation des enfants congolais
Le vice-premier ministre chargé de la Fonction Publique, Jean-Pierre LIHAU, représentant la première ministre Judith SUMINWA, a rassuré une rentrée scolaire apaisée grâce à un compromis qui a sanctionné la fin des travaux.
Le gouvernement veut démontrer sa volonté de promouvoir un dialogue constructif et constant pour adopter des résolutions devant améliorer les conditions de travail et de vie des enseignants.
Jean-Pierre LIHAU dit croire en la synergie mise en place pour améliorer les conditions sociales des enseignants congolais.
« Pour que nous ayons une politique éducative qui soit à la hauteur de la grandeur de notre pays, il faut que nous puissions avoir des enseignants qui soient placés dans les conditions psychologiques optimales, des enseignants de qualité qui soient au rendez-vous de l’efficacité et des résultats. Agir pour l’éducation de nos enfants n’est pas une option, c’est un impératif. Nous n’avons aucun doute qu’avec la synergie mise en place, nous allons aboutir à une amélioration nette des conditions sociales de l’enseignant congolais », a dit Jean-Pierre LIHAU.
Il convient de signaler que le processus d’amélioration des conditions socioprofessionnelles des enseignants est entamé et que cet élan devra se poursuivre avec le toilettage du fichier des enseignants après identification afin d’élaguer les enseignants fictifs.
Grace DIOMI