Dans un contexte de préoccupations croissantes concernant la gestion des entreprises et établissements publics, le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a pris une mesure significative pour renforcer la transparence et la responsabilité au sein des institutions publiques. Lors du Conseil des ministres qui s’est tenu ce vendredi 11 avril 2025, le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a annoncé que le président a exigé d’être informé préalablement des initiatives de suspension des mandataires publics par leurs tutelles respectives.
Cette décision fait suite à des abus constatés dans le processus de suspension, qui ont soulevé des inquiétudes quant à la gouvernance et à l’intégrité des institutions publiques. Félix Tshisekedi a souligné l’importance d’une approche systématique et transparente pour éviter les dérives et garantir que les décisions prises soient justifiées et conformes aux normes éthiques.
En outre, le président a chargé la Première ministre, Judith Suminwa, d’organiser des sessions de formation destinées aux responsables des tutelles afin de les sensibiliser aux bonnes pratiques en matière de gestion des mandataires publics. Cette initiative vise à renforcer les capacités des acteurs concernés et à promouvoir une culture de responsabilité au sein des entreprises publiques.
Les observateurs saluent cette initiative comme un pas en avant vers une meilleure gouvernance en RDC, où la transparence et la responsabilité sont souvent mises à l’épreuve. Les attentes sont désormais élevées quant à la mise en œuvre de ces mesures et à leur impact sur la gestion des ressources publiques.
Le gouvernement congolais semble déterminé à restaurer la confiance des citoyens dans les institutions publiques, et cette décision du président Tshisekedi pourrait marquer un tournant dans la lutte contre la corruption et les abus de pouvoir au sein de l’administration publique.
HERVÉ KABWATILA