La Cour constitutionnelle vient d’autoriser aux députés nationaux de la législature passée des circonscriptions électorales des territoires de Rutshuru, de Masisi, dans la province du Nord Kivu, et de Kwamouth, dans la province du Maï-Ndombe à siéger à l’Assemblée nationale.
Cette décision a été rendue publique le mardi 05 mars dernier par un arrêt de la Cour constitutionnelle qui se dit avoir envoyer d’un message de cohésion entre les populations de tout le pays.
Bénéficiaire de cet arrêt, François Nzekuye, le député national élu du territoire de Rutshuru et cadre du Front Commun pour le Congo (FCC), renonce pour des raisons de sa dignité car selon lui il ne peut pas siéger avec des élus illégitimes
« Je viens d’apprendre que la cour constitutionnelle autorise les députés nationaux de Rutshuru, Masisi et Kwamouth de la législature 2018 de siéger avec les élus ILLÉGITIMES du processus électoral CHAOTIQUE de 2023. On ne mélange pas le vrai du faux. Je renonce pour ma dignité !» Francois Nzekuye
Pour certains analystes cet arrêt est logique pour des raisons de non organisation des élections dans ces coins de la République et la population ne peut rester sa représentant
« il y a lieu de leur reconnaître le droit d’être représentés par leurs députés de 2018 qui ne sont pas encore remplacés du fait de la non organisation des élections, d’une part, et d’autre part, parce que les mandats des élus de 2018 n’ont pas encore pris fin du fait qu’il n’y a pas eu validation de ceux qui devaient les remplacer », Maître Willy Wenga, avocat au barreau de Kinshasa/Gombe se confiant à une radio locale
James Kabwe