La République fédérale d’Allemagne a annoncé un investissement de 5,5 millions de dollars américains (USD) en République démocratique du Congo (RDC) pour la transformation des paysages forestiers dégradés en écosystèmes florissants. Cette initiative, mise en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), vise à soutenir les communautés locales tout en favorisant la durabilité environnementale.
Selon un communiqué de la FAO consulté par la rédaction de FOXTIME.CD ce mercredi 23 avril 2025, cet investissement représente un soutien crucial pour les populations vivant dans les zones touchées par la déforestation et la dégradation des terres. « Il s’agit d’un investissement de 5,5 millions USD de la République fédérale d’Allemagne destiné à transformer des paysages forestiers dégradés en écosystèmes florissants en République démocratique du Congo. Ce financement offre un soutien essentiel aux communautés locales », a déclaré l’agence onusienne.
La RDC, riche en biodiversité, fait face à des défis environnementaux majeurs, notamment la déforestation accélérée due à l’exploitation illégale des ressources forestières et à l’agriculture non durable. Ce projet vise non seulement à restaurer les écosystèmes forestiers, mais aussi à améliorer les conditions de vie des populations qui dépendent de ces ressources.
Les autorités congolaises et la FAO espèrent que cet investissement contribuera à la création d’emplois verts, à la sécurité alimentaire et à la résilience des communautés face aux changements climatiques. En mobilisant des ressources financières et techniques, l’Allemagne et la FAO s’engagent à promouvoir un développement durable en RDC.
Cet investissement s’inscrit dans le cadre d’une coopération internationale renforcée pour la protection de l’environnement et la lutte contre le changement climatique, des enjeux cruciaux pour l’avenir de la planète.
La FAO et la République fédérale d’Allemagne continueront de travailler ensemble pour garantir le succès de cette initiative, qui pourrait servir de modèle pour d’autres pays confrontés à des défis similaires en matière de gestion des ressources naturelles.
HERVÉ KABWATILA