Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication déplore par l’entremise d’un document, le développement dangereux à travers les médias ainsi que les réseaux sociaux, d’un genre journalistique atypique consistant à s’attaquer copieusement aux responsables des institutions, gestionnaires publics et autres personnalités, sans le moindre son contradictoire.
Cette institution d’appui à la démocratie lance à cette occasion, invite tous les professionnels des médias à faire preuve de la plus grande prudence et de professionnalisme dans le traitement des dossiers sous instruction judiciaire.
À ce sujet, le CSAC annonce l’organisation dans les prochains jours, d’une campagne de réflexion et de sensibilisation sur la riposte contre la cybercriminalité, la violence et l’immoralité à travers les médias traditionnels et les réseaux sociaux.
« Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication, CSAC en sigle observe le développement dangereux à travers les médias et les réseaux sociaux d’un genre journalistique atypique consistant à s’attaquer copieusement aux responsables des institutions, gestionnaires publics et autres personnalités en vue, sans le moindre son Contradictoire. Aussi, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication adresse un appel solennel à tous les professionnels des médias, les invitant à faire preuve de la plus grande prudence et de professionnalisme dans le traitement des dossiers sous instruction judiciaire » indique le communiqué du CSAC.
Et d’ajouter :
« De même, il est essentiel que les directeurs de programmes veillent à ce que les plateaux de télévision et de radio ne se transforment pas en tribunaux informels, évitant ainsi toute tendance à juger et à condamner avant que la justice n’ait rendu son irrévocable verdict. C’est dans cette optique que le CSAC annonce l’organisation dans les tout prochains jours d’une campagne de réflexion et de sensibilisation sur la riposte contre la cybercriminalité, la violence et l’immoralité à travers les médias traditionnels et les réseaux sociaux. Tout ceci à la lumière cumulée des dispositions pertinentes de la Constitution de la République Démocratique du Congo, de la loi organique du CSAC, du Code numérique et du Code pénal » renseigne la source.
Pour finir, le CSAC invite les professionnels des médias, les éditeurs des programmes et les influenceurs à faire preuve d’objectivité, d’impartialité, de retenue et d’observance du code d’éthique de déontologie du journaliste congolais, gage de la paix sociale et de l’équilibre des pouvoirs traditionnels.