Le contrat d’une valeur de 1,2 milliard de dollars de production de cartes d’identité nationale biométrique en République Démocratique du Congo a été annulé en raison d’allégations d’irrégularités financières.
Une information confirmée par le directeur de l’ONIP, Richard Ilunga, qui évoque une décision prise par une “commission” où siégeait les “parties prenants au contrat” dont des membres du ministère de l’intérieur, des finances, du budget, du “consortium Afritech/Idemia comme on l’appelait”
C’est le directeur général de l’Office national d’identification de la population (ONIP), Richard Ilunga qui a confirmé cette information tout en évoquant qu’une commission où siégeait les “parties prenants au contrat” dont des membres du ministère de l’intérieur, des finances, du budget, du “consortium Afritech/Idemia comme on l’appelait”
Le directeur de l’ONIP confirme que les opérations d’identification sont mises en pause jusqu’à nouvel ordre. “Nous cherchons le meilleur chemin pour continuer, en excluant personne”, explique Richard Ilunga.
Il ya lieu de rappeler que, dévoilé en décembre 2023, au terme d’une conférence de presse, à laquelle avait participé l’un des directeurs de vente d’Idemia, Cédric Huet, le contrat, qui liait la RDC aux entreprises Afritech et Idemia, avait été fixé à 1,2 milliards de dollars, ce qui en faisait l’un des plus chers de son genre sur le continent africain. Il devait mettre fin à une situation ubuesque : l’absence d’état civil fiable depuis le recensement de 1984.
James Kabwe