Malgré l’adoption au mois de février, de la résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations Unies condamnant l’offensive de l’AFC-M23 avec le soutien de l’armée rwandaise (RDF) et l’appel au cessez-le-feu lancé par Président en exercice de l’Union Africaine, Joao Lourenço, la situation sécuritaire dans les zones capturées demeure préoccupante.
Les rebelles qui ont refusé de prendre part au dialogue direct avec les autorités congolaises, ont lancé des opérations militaires pour prendre le contrôle de Walikale-Centre. Cependant, ils ont été repoussés par l’armée congolaise jusqu’à Mpofi, à 52 kilomètres de Walikale-centre, grâce aux renforts venus de Bunia, dans la province voisine d’Ituri.
Réagissant à cette situation, le Groupe de contact international pour la région des Grands Lacs, auquel participent des représentants de l’Allemagne, de la Belgique, du Danemark, des États‑Unis, de la France, des Pays‑Bas, du Royaume‑Uni, de la Suède, de la Suisse et de l’Union européenne, a réaffirmé son soutien à l’appel du président angolais, aux parties en conflit de cesser toute hostilité à l’est de la RDC.
Le Groupe de contact international appelle toutes les parties à respecter le cessez-le-feu et à s’engager sincèrement dans le processus de paix politique et la mise en œuvre de la résolution 2773 (2025) du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Cette résolution réaffirme l’engagement du Conseil en faveur de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC à la lumière du soutien du Rwanda au Mouvement rebelle du M23. Elle enjoint le M23 à arrêter toutes ses offensives et à démanteler dans leur intégralité les administrations parallèles illégitimes mises en place sur les zones occupées tandis que le Rwanda est appelé à mettre fin à tout soutien au M23 et à retirer immédiatement ses troupes de la RDC.
Mont Carmel Ndeo