Profitant de son séjour à Paris, le Président de la République démocratique du Congo (RDC) Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a rencontré la diaspora congolaise basée en France mercredi 01 avril 2024.
Devant ses compatriotes, le Chef de l’État a évoqué les 6 axes prioritaires de sa gouvernance, la guerre dans l’Est, le programme de développement des 145 territoires pour réduire les disparités entre les centres ruraux et urbains, ainsi que la question de la double nationalité.
S’agissant de la question de l’élargissement de l’opération d’identification de la population, Felix Tshisekedi a promis d’élargir l’opération aux congolais vivants à l’étranger. Car selon lui, « il est important que les compatriotes congolais qui vivent à l’étranger puissent être identifié pour le respect de la dignité humaine »
« Au niveau du pays, nous avons démarré l’opération d’identification de la population, alors vous aussi, les Congolais de la diaspora, préparez-vous à être également identifiés et à recevoir vos cartes d’identité. Concernant le dossier de double nationalité, je suis d’accord avec vous, étant moi-même un Congolais de la diaspora, je connais cette difficulté. Mais, c’est un dossier qu’il faut aborder avec prudence et de bonnes méthodes. Parce que par exemple, du côté Est de notre pays, nous n’avons pas seulement à faire à nos frères Congolais, mais aussi à des infiltrés qui se déclarent aussi sujets Congolais. Sachez que le plan de l’ennemi est de nous faire la guerre, de provoquer le déplacement des populations, actuellement estimée à 2 millions, obligées d’abandonner leurs terres, pour qu’eux fassent entrer de nouvelles populations, des infiltrées. Et demain, lorsque nous aurons remporté cette guerre, et je vous le promets, au retour de nos compatriotes, nous nous trouverons tentés d’octroyer la nationalité même aux ennemis. Ils peuvent bien obtenir la nationalité congolaise pour le fait d’avoir passé plusieurs années au pays, mais le problème c’est leur accès aux postes de responsabilité. C’est donc un phénomène que nous devons baliser calmement », a-t-il indiqué
Et de poursuivre :
« Cette affaire de Go pass est étonnante, car cela est une taxe. Au lieu de réclamer sa suppression, demandez plutôt pour qu’il y ait une utilisation normale des recettes issues du Go pass. Que les recettes soient affectées à la modernisation notamment de l’aéroport international de Ndjili où il est prélevé, la bonne idée sera de l’intégrer dans le coût du billet. Mais si vous insistez, nous allons carrément le supprimer. a-t-il déclaré.
Il sied de noter que, cette activité a marqué la fin de l’agenda du président de la République lors sa visite officielle en République Française ou il a eu plusieurs activités dont le tête-à-tête avec son homologue français.
HERVE KABWATILA