Dans une déclaration faite ce jeudi 2 janvier 2025, les assistants parlementaires de l’Assemblée nationale réclament leurs arriérés de salaire auprès du bureau de cette chambre basse. Ils dénoncent également le traitement injuste dont ils sont victimes de la part du Président de ladite assemblée, Vital Kamerhe.
Le Collectif des Assistants parlementaires qui fait cette déclaration explique que leur traitement injuste viole les dispositions du règlement intérieur de la chambre basse du Parlement. Il s’agit de l’article 115 et de l’article 69.
“ En effet, conformément à l’article 115 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, les Assistants parlementaires sont nommés aussitôt le bureau définitif installé, en l’occurrence le 20 Mai 2024. Malheureusement, jusqu’à ce jour nous ne sommes toujours pas nommés. Il en est de même de l’épineuse question des cartes de service à octroyer aux Assistants Parlementaires pour les identifier et leur permettre d’accéder facilement au Palais du Peuple”, souligne le collectif.
Et d’ajouter :
“Par ailleurs, l’article 69 du même Règlement intérieur dispose que << pendant la Session Extraordinaire, les députés nationaux reçoivent une prime équivalente à leurs émoluments mensuels et des primes diverses. Il en est de même pour les membres des cabinets, les administratifs et les assistants des députés… »
A notre grand étonnement, nous venons d’avoir un Congrès et une Session Extraordinaire sans que les Assistants Parlementaires ne recouvrent leurs dus alors que tout le monde, y compris les nettoyeurs ont été servis”, poursuit-il.
Ce dernier exige tous les avantages leur revenant de droits: la nomination des assistants parlementaires; l’apurement des arriérés (mars, avril, mai et décembre 2024), le paiement des primes du Congrès du décembre 2024 et de la Session Extraordinaire tenue le même mois; le paiement du 13º mois ainsi que la prise en charge médicale.
Il sied de noter que, selon ce collectif, le règlement intérieur de la législature passée reconnaissait les assistants parlementaires comme personnel politique attaché aux députés nationaux, et que leurs salaires dépendaient de la ligne budgétaire.
GRÂCE DIOMI