A travers un nouveau rapport national sur le climat et le développement (CCDR) pour la République Démocratique du Congo (RDC), publié par la Banque mondiale ce jeudi 16 novembre 2023. De ce fait, le directeur pays de la Banque mondiale pour la RDC, a déclaré que le changement climatique des forêts peut générer une valeur estimée entre 223 et 398 milliards USD par an afin de donner la possibilité à la RDC de devenir réellement un pays solution.
En effet, cette institution de Breton Wood révèle que les forêts du pays de Félix Tshisekedi peuvent générer une valeur estimée entre 223 milliards et 398 milliards de dollars par an grâce au carbone stocké.
« Les forêts de la RDC peuvent générer une valeur estimée entre 223 et 398 milliards de dollars par an grâce au carbone stocké et aux services écosystémiques associés nécessaires pour atténuer les impacts des catastrophes et renforcer la résilience des communautés de la RDC », lit-on dans son communiqué.
Et d’ajouter :
» La RDC pourrait devenir le premier pays solution en Afrique et au-delà, avec ses énormes réserves de minéraux verts, ses forêts vierges et sa capacité hydroélectrique. Des institutions plus fortes et plus résilientes ainsi que des financements substantiels sont nécessaires pour réaliser cette ambition, sans oublier que le pays devrait également s’attaquer à ses propres risques climatiques et poursuivre une croissance durable, à faible émission de carbone et plus diversifiée » Dit-il
Le rapport CCDR du Groupe de la Banque mondiale définit quatre domaines d’action urgents. Selon les auteurs, ces quatre domaines d’action sont relativement abordables aujourd’hui, mais coûteraient beaucoup plus cher s’ils étaient mis en œuvre plus tard. Il s’agit notamment de :
- Mettre en œuvre la vision de la RDC en tant que « pays solution » au changement climatique en investissant dans l’exploitation minière intelligente, dans le développement de l’hydroélectricité, dans la préservation des forêts et dans la gestion intégrée des paysages ;
- Accroître la productivité agricole et renforcer la sécurité alimentaire grâce à une agriculture intelligente face au climat et à un soutien à l’irrigation par les agriculteurs ;
- Développer des transports et des villes résistants au climat, renforcer l’accès au numérique et améliorer l’accès aux services de base ; et
- Améliorer la gouvernance et stimuler le capital humain en réduisant la pauvreté, en augmentant l’inclusion sociale et en renforçant la sécurité.
Hervé Kabwatila