L’Humanité entière célèbre ce jeudi 2 novembre 2023 la journée internationale de la fin de l’impunité des crimes commis contre les journalistes, une pratique qui s’observe dans plusieurs pays africains.
Cette journée mondiale est axée sur « la violence exercée contre les journalistes, l’intégrité des processus électoraux et le rôle du leadership public ».
Dans le même ordre d’idée, l’ONG Journaliste en Danger (JED) note qu’elle a enregistré au moins 523 cas d’attaques contre les professionnels des médias en République démocratique du Congo pendant le règne du Président Felix Antoine Tshisekedi.
« Durant cette période de cinq ans, près de 160 cas d’arrestations des journalistes ont été recensés et plus de 130 professionnels des médias ont été victimes des menaces ou des violences physiques. Les médias attaqués, réduits au silence ou des émissions interdites, soit 123 cas enregistrés pendant le règne de Tshisekedi. Alors que s’annoncent de nouvelles échéances politiques cruciales, notamment l’élection présidentielle, dans un climat de tension et de suspicion, généralement hostile à la liberté de la presse. JED considère que la sécurité des journalistes est l’une des clés essentielles de la réussite d’un processus électoral fiable et transparent» a indiqué le service de monitoring de JED.
Pour JED, au moins 3 journalistes avaient été tués au cours de l’année 2021, et un journaliste porté disparu depuis décembre 2020, après avoir été enlevé par des miliciens dans l’Est du pays.
Le service de monitoring de cette ONG souligne en outre que 3 journalistes sont en taule à savoir : Patrick Lola, journaliste indépendant détenu à la prison centrale de Mbandaka (Equateur), Blaise Mabala, journaliste à la Radio « Même Moral FM » incarcéré à la prison centrale d’Inongo et Stanis Bujakera Tshiamala, correspondant du magazine Jeune Afrique, détenu à la prison centrale de Makala (Kinshasa).
Cette ONG de la défense des journalistes invite le Président de la République, à ordonner la libération du journaliste Stanis Bujakera et de tous les autres arbitrairement privés de leur liberté en provinces, en sa qualité de magistrat suprême.
LA REDACTION