Dans son intervention lors de la 111eme réunion du conseil des ministres tenue le week-end dernier, Yves Bunkulu Zola, ministre de la jeunesse, Initiation à la Nouvelle Citoyenneté et Cohésion Nationale, a présenté aux membres du gouvernement le Projet d’Ordonnance-Loi visant la lutte contre le racisme et le tribalisme en RDC.
« Le Ministre de la Jeunesse, Initiation à la Nouvelle Citoyenneté et Cohésion Nationale a soumis au Conseil un Projet d’Ordonnance-Loi modifiant et complétant l’Ordonnance-Loi N°66-342 du 07 juin 1966 portant répression du racisme et du tribalisme. Face à la recrudescence des antivaleurs tels que le tribalisme, le racisme, la xénophobie, il a indiqué que le présent texte vient à créer l’équilibre et à contribuer au bon fonctionnement de la Société Congolaise » renseigne le compte rendu de la 111eme réunion du conseil des ministres lu par le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya.
Pour le ministre de la jeunesse, le présent texte apporte des innovations visant notamment :
• La Restauration et le renforcement de la Cohésion Nationale ;
• L’éradication des discriminations qui menacent le respect de la diversité ;
• La restauration de la confiance, la tolérance, l’harmonie, les liens et des réseaux qui alimentent les discussions autour de la Cohésion Nationale ;
• Le renforcement de l’équité, l’inclusion, la solidarité et de la participation ;
• La définition du rôle de l’État dans la lutte contre les discriminations tribales, ethniques et raciales;
• La transmission à nouveau de la citoyenneté et du sentiment d’appartenance à notre Nation ;
• La lutte contre le communautarisme ;
• Le renforcement du taux de peine pour les infractions relatives au tribalisme, au racisme et à la xénophobie.
Yves Bunkulu a conclu sa présentation tout en soutenant que ce texte a l’opportunité de renforcer l’authentique cohésion nationale dans les nécessités des règles qui fondent l’Etat de droit, de maintenir l’unité nationale sous le leadership du Président de la République et de consolider le vouloir vivre collectif.
BLAISE BAYOMBO