Clôture ce samedi 11 janvier 2025, à Kinshasa, d’un atelier de validation technique du projet de loi régissant le secteur des jeux d’argent , organisé par le gouvernement de la République Démocratique du Congo, à travers le ministre des Finances, Doudou FWAMBA LIKUNDE Li-BOTAYI, pour établir un cadre légal strict afin de réguler ce secteur des jeux d’argent et les pratiques assimilées.
L’initiative en question vise à capter les ressources financières qui échappent encore à l’État, tout en protégeant les citoyens des risques liés à ces activités. L’objectif est de créer un environnement transparent et sécurisé pour les joueurs, tout en maximisant les recettes fiscales.
Cet événement, présidé par le Directeur de cabinet du ministre des Finances, Alain MALATA, à réuni des experts de divers domaines pour examiner et valider le projet. M. MALATA a souligné que ce texte législatif vise à encadrer les activités de jeux de manière responsable et à prévenir les comportements addictifs.
Pour le directeur du cabinet, MALATA, la croissance rapide du secteur a entraîné une augmentation significative du nombre d’opérateurs et des profits réalisés, mais les recettes fiscales générées n’ont pas suivi cette tendance. Cela souligne l’urgence d’une régulation efficace pour garantir que l’État bénéficie pleinement des revenus potentiels issus de ce secteur en pleine expansion.
Lors de cet atelier les experts présents se concentreront sur plusieurs dimensions, notamment les aspects fiscaux, juridiques et institutionnels, ainsi que sur la lutte contre le blanchiment d’argent.
« Les réformes envisagées reposent sur trois axes principaux : la révision du cadre légal, l’assainissement du secteur et le renforcement des capacités techniques en matière de régulation » Coordonnateur de l’Unité de gestion des réformes des jeux d’argent A déclaré Dieudonné NTUMBA.
L’addiction aux jeux d’argent représente un problème social majeur, avec des conséquences néfastes sur la santé mentale des individus et sur la dynamique familiale.
Il convient de noter que le directeur du cabinet a mis en garde contre ces effets délétères, qui nécessitent une attention urgente et des mesures préventives adaptées.
GRACE DIOMI