En cette période de Noël, symbole de paix et d’espérance, j’ai eu l’honneur d’être reçu en audience officielle par Monseigneur Donatien Nshole à la Cenco, en ma qualité de membre de l’Église catholique, de la Commission intellectuelle de l’Église, et cadre au sein de l’Union sacrée.
Cette rencontre a été l’occasion d’échangevaleurs chrétiennes*, mais aussi d’aborder des questions essentielles concernant l’avenir de notre pays et l’appel lancé par l’Église sur le mérite du vivre-ensemble.
Au cœur de nos échanges, j’ai tenu à rappeler avec clarté la situation préoccupante dans l’Est du pays , marquée par l’agression rwandaise sous couvert des groupes armés M23 et AFC. J’ai souligné que la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a été l’une des premières voix à alerter sur les risques de balkanisation qui pèsent sur notre nation.
Dans ce contexte, il est impératif, ai-je insisté, de soutenir pleinement la vision du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, qui se bat jour et nuit pour protéger l’intégrité territoriale et améliorer le quotidien des Congolais Son action en faveur de la gratuité de l’enseignement et sa lutte constante pour rétablir la paix dans l’Est doivent être appuyées par toutes les forces vives de la nation.
Alors que nous approchons du 65e anniversaire de notre indépendance, j’ai également insisté sur la nécessité d’unir nos forces. Il ne saurait y avoir d’opposition entre l’Église et les dirigeants. Nous sommes tous fils et filles du Congo, appelés à œuvrer ensemble pour un avenir de paix et de prospérité.
Ce moment d’échange avec Monseigneur Nshole a renforcé ma conviction que l’unité nationale et la foi doivent rester des piliers dans notre lutte contre les divisions et les agressions extérieures. Seule une solidarité collective, inspirée par nos valeurs chrétiennes et patriotiques, permettra de préserver notre nation et d’assurer son développement.
Jean Thierry Monsenepwo
Cadre de l’Union sacrée et membre de la Commission intellectuelle de l’Église catholique