A l’issue de son tête-à-tête avec son homologue sud-africain CYRIL RAMAPHOSA Jeudi 12 décembre 2024 à PRETORIA, JOÃO LOURENÇO s’est exprimé sur la rencontre entre le président de la République démocratique du Congo Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO qui pourrait aboutir à une signature d’un accord de paix.
Le président angolais, médiateur de l’Union africaine dans cette crise, qui s’est exprimé depuis Pretoria, en Afrique du Sud, où il est en visite d’Etat a fait savoir qu’il croit qu’il y aura un accord pour amènera à une paix durable entre les deux pays voisins de l’Afrique centrale.
« L’Afrique du Sud félicite l’Angola pour le rôle constructif qu’il joue en tant que Président de la Conférence internationale sur les Grands Lacs, en tant que facilitateur du Processus de Luanda et au sein du Comité présidentiel ad hoc pour la République du Soudan. Nous devons continuer à approfondir notre collaboration pour résoudre le conflit dans l’est de la RDC, la guerre civile au Soudan et la crise post-électorale au Mozambique. Faire taire les armes en Afrique est une condition préalable nécessaire à la stabilité, à la croissance économique et au développement. » A annoncé le président angolais JOÃO LOURENÇO
Et d’ajouter :
«Depuis le mois de mars 2024, un ensemble d’actions ont été développées par le facilitateur qui aboutiront à la tenue le 15 décembre, à Luanda, d’un Sommet Tripartite où la possibilité de signer un accord de paix entre les deux parties, pour mettre un terme définitif au conflit qui ravage l’est de la RDC. Nous avons bon espoir que cette réunion aboutisse à la signature ou à la décision de signer prochainement un accord de paix durable entre les deux pays voisins», a annoncé le médiateur de l’Union africaine.
Par la même occasion, João Lourenço a réitéré la nécessité de trouver des moyens de réactiver le mécanisme tripartite de dialogue et de coopération entre l’Angola, l’Afrique du Sud et la République démocratique du Congo, car, selon lui, il s’agit d’un instrument de coopération fondamental pour promouvoir le dialogue et renforcer les relations mutuelles entre les trois pays dans les domaines de la paix et de la sécurité, du développement économique et social, et du respect des droits de l’homme et du droit international.
HERVE KABWATILA