AUGUSTIN KABUYA TSHILUMBA, secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/TSHISEKEDI), est revenu à travers un message posté sur son compte officiel X, sur le débat autour de la Révision de la Constitution de la République démocratique du Congo, tout en se montrant contre la position des évêques catholiques.
Le gestionnaire au quotidien du parti au pouvoir, AUGUSTIN KABUYA TSHILUMBA, souligne qu’ils étaient ensemble avec certains hommes politiques congolais ainsi que les évêques catholiques, lors du référendum constitutionnel de 2005, pour protester contre le vote de l’actuelle Constitution.
« Lors du référendum constitutionnel de 2005, nous étions ensemble avec certains hommes politiques en soutane pour protester contre le vote de l’actuelle Constitution, qualifiée de toxique. Il est tout de même curieux de constater que ces derniers sont devenus aujourd’hui des véritables défenseurs de la même Constitution que nous avons tous décriée en son temps. Ce qui est encore étonnant est qu’ils foulent aux pieds les principes démocratiques en recourant aux messages de menace, de violence et d’intoxication dans le seul but de manipuler la population et d’installer un climat de terreur au sein de notre société » a fait savoir le secrétaire général de l’UDPS/TSHISEKEDI.
Et de renchérir :
« On peut alors se poser la question de savoir s’ils ont maintenant découvert des clauses avantageuses pour le peuple Congolais dans la loi fondamentale en vigueur, contrairement à leur position de 2005 ? En ce qui nous concerne, nous tenons à respecter l’engagement pris avec notre peuple et le testament de notre père fondateur Dr. Étienne TSHISEKEDI WA MULUMBA, celui de doter à notre nation une nouvelle Constitution sécurisante et adaptée à nos réalités » a-t-il souligné.
Rappelons qu’à ce sujet, la Conférence Épiscopale Nationale du Congo CENCO en sigle, avait invité par l’entremise de son secrétaire général Monseigneur Donatien N’shole il y a quelques jours, les uns et les autres à la prudence sur le projet de révision constitutionnelle, avant d’alerter sur conséquences négatives dans le contexte actuel.
BLAISE BAYOMBO