Dans un communiqué de presse du ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale dont une copie consultée par la rédaction de FOXTIME.CD ce mardi 21 janvier 2025 annoncé que plus de 888 cas suspects de mpox ( variole du singe) ont été enregistrés à la troisième semaine de l’année 2025 ( du 13 au 18 janvier) en République démocratique du Congo.
« Pour la 3eme semaine épidémiologique (13 au 17 janvier), un total de 888 cas suspects a été rapporté dont aucun décès avec un taux de complétude de 76%. En revanche 3.071 cas suspects ont été enregistrés à la deuxième semaine épidémiologique (6 au 11 janvier) avec 26 décès, ce qui donne une létalité de 0,85% et un taux de complétude de 92,3% contre 2.318 cas suspects et 20 décès avec une létalité de 0,84% notifiés la première semaine (30 décembre 2024 au 4 janvier 2025″A déclaré la source.
Selon le ministère de la santé, 8 Division provinciale de Santé (DPS) ont rapporté 88,5% des cas suspects et 96% des décès, notamment dans les provinces du Sud-Kivu, du Sud-Ubangi, de la Tshuapa, de la Tshopo, du Sankuru, du Nord-Kivu, du Bas Uele et de Kinshasa.
« Les provinces de la Tshopo, Tshuapa, et Sud Kivu représentent à elles seules 76% des décès. 13.506 personnes vaccinées à Kinshasa. »
Par ailleurs, s’agissant de la vaccination, le communiqué a indiqué que la deuxième phase de vaccination a été clôturée dans toutes les provinces. Pour la ville de Kinshasa, 13.506 personnes ont été vaccinées dont 13.116 ont reçu une première dose et 390 une deuxième dose.
« Les préparatifs pour la vaccination dans la prison de Bukavu sont en cours, bien que la vaccination des contacts reste timide », a-t-il affirmé.
La vaccination des jeunes de moins de 18 ans est en attente de l’autorisation d’utilisation temporaire par l’autorité congolaise de réglementation pharmaceutique(ACOREP), avec des préparatifs pour la formation des prestataires concernant le vaccin » LC16″.
Le ministère de la santé insiste sur le suivi des cas suspects et l’efficacité des campagnes de vaccination pour contrôler la propagation de la maladie et protéger la population. En effet, les autorités sanitaires continuent de travailler en vue d’améliorer la situation à travers des efforts soutenus et une vigilance accrue. Depuis le début de l’année 2024, le cumul des cas suspects s’élève à 69.158 cas avec 15.074 cas confirmés et 1.392 décès.
HERVÉ KABWATILA