La République Démocratique du Congo a signalé 608 cas de Mpox (variole simienne) durant la 28ème semaine épidémiologique, du 7 au 12 juillet 2025, selon un communiqué du ministère de la Santé publique, hygiène et prévoyance sociale. Cette situation souligne l’urgence de renforcer les mesures de prévention et de vaccination dans le pays.
Depuis le début de l’année 2025, la RDC a enregistré un total de 90.994 cas de Mpox, dont 26.613 cas confirmés. La vaccination ciblée contre la Mpox a été lancée en octobre 2024, avec un accent particulier sur la province du Nord-Kivu.
Les nouveaux cas de Mpox continuent d’affecter plusieurs provinces, avec une co-circulation observée dans 10 provinces et 52 zones de santé. Les zones endémiques, notamment Kiri, Oshwe, Bosondjo, Opala et Yalimbongo, sont particulièrement touchées.
Le ministère a identifié trois foyers critiques avec un taux de positivité supérieur à 50 % : Sud-Ubangi, Sankuru et Sud-Kivu. Une riposte renforcée est en cours dans le Sud-Ubangi, en collaboration avec l’UNICEF, pour contenir la propagation de la maladie.
« Les provinces présentant le plus grand nombre de cas sont la Tshopo (60 cas), l’Ituri (16 cas), le Sankuru (13 cas) et le Bas-Uele (10 cas). Dans la province de Kinshasa, les structures de prise en charge présentent des taux d’occupation variables. Le centre Vijana a le taux d’occupation le plus élevé de 39,2 %, avec 7 cas suspects ; le centre Cinquantenaire-Masina enregistre un faible taux d’occupation de 2,12 % malgré sa grande capacité (94 lits) et le centre de la clinique kinoise n’a aucun patient enregistré à ce jour », a-t-on lu dans ce communiqué.
Les autorités sanitaires appellent à une mobilisation essentielle des ressources pour intensifier les efforts de vaccination et de sensibilisation.
Il est important d’impliquer les communautés locales dans la lutte contre cette épidémie pour assurer une réponse efficace et durable.
HERVÉ KABWATILA