Les rebelles de l’AFC-M23 continuent d’imposer la terreur dans les zones sous leur contrôle aussi bien dans la province du Nord que du Sud-Kivu.
Dans une déclaration, des structures de défense des droits de l’homme ont dénoncé l’exécution sommaire d’au moins cinq (5) personnes entre le 11 et 12 juillet à Karambi, dans le territoire de Kabare (Sud-Kivu).
Selon ces organisations, les rebelles ont abattu ces civils sans défense parmi lesquels deux enseignants revenant d’un centre d’examen à l’EP Chanya, en représailles à l’assassinat présumé d’un de leurs éléments par la population.
Les combattants de ce mouvement rebelle reprochent à d’autres d’être de mèche avec les groupes d’autodéfense communément appelés « Wazalendo ».
Malgré la signature récente d’un accord de paix entre la RDC et Rwanda et les pourparlers en cours entre Kinshasa et la rébellion, des exactions sont également signalées au Nord-Kivu, particulièrement dans les zones contrôlées l’AFC-M23, selon de nombreux rapports dont ceux des experts de l’ONU.
Le Bureau conjoint des Nations aux Droits de l’homme en RDC (BCNUDH) a exprimé sa vive préoccupation suite à l’exécution sommaire d’un homme, en date du 1er juillet 2025 à Nyabiondo, entité située dans le territoire de Masisi, par un élément armé identifié comme membre du M23.
Dénonçant un acte constitutif de violation grave du droit international humanitaire, l’agence onusienne a appelé l’Alliance Fleuve Congo (AFC) en tant qu’acteur engagé dans un processus de paix, de prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir de telles violations et sanctionner les responsables.
Depuis 2021, le BCNUDH a documenté l’exécution sommaire de plus de 1600 personnes imputées au M23.
Mont Carmel NDEO