Mes chers frères et sœurs Sud-Kivutiens, hommes et femmes de bonne volonté,
J’attire votre attention sur ce qui suit. Veuillez lire ce texte entre les lignes et vous serez davantage édifiés sur la marche de notre Province :
Comme certains, depuis juin dernier j’ai déjà suivi plusieurs sorties médiatiques, sous une forme de propagande de l’actuel locataire de NYAMOMA, Monsieur Jean-Jacques PURUSI SADIKI, Gouverneur AFDC-A et protégé de l’honorable Modeste BAHATI LUKWEBO. Récemment encore il a fait ce genre de buzz enregistré par ceux qui l’écoutaient.
En effet, devant une centaine d’habitants de la ville Bukavu ou ses environs, le Gouverneur Jean-Jacques PURUSI a passé en revue ses trois premières semaines à la tête de la Province du SUD-KIVU, a-t-il souligné. Et il disait sans peur d’être contredit : » … Une société chinoise ayant gagné le marché de la réhabilitation de la route Essence – Nyantende – Kamanyola – Uvira ne faisait rien depuis sept ans avec la complicité de certaines autorités. Grâce à mon suivi, la route est déjà au niveau de MUMOSHO. » Il s’en est vanté alors que, chers compatriotes, c’est sous Théo NGWABIDJE KASI que la reprise des activités de modernisation de ce tronçon a été rendue possible. Les images peuvent en témoigner la portée depuis l’année dernière. Peut-on se demander si en 2023 le professeur Jean-Jacques PURUSI était déjà aux commandes de la Province du SUD-KIVU.
En plus de cela, il y a lieu d’insister sur le fait que cette route est de la compétence exclusive du pouvoir central même si la supervision des étapes constitutives revient à l’entité bénéficiaire. C’est pourquoi, la question relative au décaissement des fonds ne saurait être gérée au niveau provincial.
Selon toute vraisemblance, Jean-Jacques PURUSI a jugé utile de jouer au malin par l’appropriation des projets et réalisations de ses prédécesseurs à ses risques et périls. Il en est déjà habitué car, pour rappel, dès la prise de ses fonctions de Gouverneur, il s’est attaqué à ses prédécesseurs lors d’une messe dite en la Cathédrale Notre Dame de la Paix de Bukavu, en présence de l’officiant du jour Monseigneur François-Xavier MAROY RUSENGO, Archevêque Métropolitain de Bukavu. C’était le dimanche, 30 juin 2024, jour de l’indépendance. Il s’est fait l’éloge de souligner qu’il s’en prendrait à tous ceux qui travaillent illégalement dans les mines du Sud-Kivu, les 147 entreprises/sociétés (essentiellement chinoises) dont la plupart sont établies en territoires de FIZI, SHABUNDA et MWENGA doivent respecter le cahier des charges leur soumis, a-t-il renchéri. Ce qui est, littéralement, une très bonne chose, même si ce chiffre paraît excessif. Mais, attention ! Allons-y voir l’accomplissement de ses chapelets de bonne intention dans un centralisme politique couvert par un unitarisme dit décentralisé. Je sais tout de même que ses prédécesseurs, chacun en ce qui le concerne, avait fait sa part en s’en prenant à des antivaleurs orchestrées tant au niveau local, national qu’international. Je sais que tous les puissants qui nous regardent avec vigilance s’en moquent. C’est pourquoi, la meilleure pédagogie serait d’épargner les paisibles citoyens des redites et chantages en vue de procéder à la concrétisation des Promesses d’où découlerait toute forme de redevabilité.
Partout où Monsieur PURUSI foule ses pieds, c’est le même refrain : » Je vais m’en prendre à ces gens qui fonctionnaient illégalement à cause d’un leadership inefficace « . À sa descente d’avion, à KAVUMU, le jour de son investiture, il disait la même chose. De tels propos ont par ailleurs été réitérés par le Tout-puissant Gouverneur à l’occasion de l’ordination sacerdotale des quatre prêtres à KABARE. La communication propagandiste pourtant prohibée en pleine célébration eucharistique a été entendue partout et en tout lieu dans la bouche du citoyen le plus prolifique et providentiel.
Aux avertis de comprendre déjà la guerre ouverte entre le deux formations politiques, d’une part l’AFDC pilotée par l’honorable Modeste BAHATI LUKWEBO et l’UDPS parti cher au Président de la République Félix-Antoine TSHISEKEDI dont est cadre l’actuel Vice-gouverneur Jean-Jacques ELAKANO. Une guerre de trop par amateurisme politique déclenchée de surcroît par un Docteur à thèse, a fortiori dans le domaine de Science politique.
À ceux qui prêtent attentivement oreilles à ses discours trompe-l’oeil, je leur demande de se ressaisir et d’interroger l’histoire récente quant en ce qui concerne notamment :
- La pratique liée à la désaffectation du domaine privé ou public de l’État que d’aucuns ont scandaleusement qualifié de spoliation, ceci relevant exclusivement de la compétence du Ministre national ayant l’urbanisme et habitat dans ses attributions. L’on se souvient à maintes reprises que l’honorable Théo NGWABIDJE KASI s’en était pris farouchement à ces pratiques tendant à aliéner le patrimoine de l’État par sa vigilance et ses interventions ponctuelles. Plusieurs concessions de l’État ont été épargnées … ;
- L’exploitation illicite des minerais dans certains coins du Sud-Kivu. En effet, je suis tombé sur une correspondance datant de janvier 2023 signée de mains de maître par M. Guylain NYEMBO alors Directeur de cabinet du chef de l’État SEM. Félix-Antoine TSHISEKEDI, félicitant personnellement le Gouverneur Théo NGWABIDJE KASI pour ses efforts et prouesses échelle 1 dans la lutte contre l’exploitation illicite et illégale des minerais et de l’or en Province du SUD-KIVU . C’est au nom et pour le compte du Président de la République que le Gouverneur honoraire Théo NGWABIDJE KASI a été honoré. Aucun autre chef de l’exécutif provincial n’a obtenu un tel satisfecit de la part du premier citoyen de la République démocratique du Congo. Voir détails y afférents avec preuve à l’appui. Théo NGWABIDJE KASI a plusieurs fois été félicité par le Chef de l’État pour son engagement multisectoriel ;
- Sur le plan sécuritaire , durant le règne du Gouverneur Théo NGWABIDJE KASI à la tête du Sud-Kivu, le M23 n’y avait jamais foulé ses pieds. Tous les axes du mal étaient neutralisés en dépit de l’activisme des groupes armés toujours en cours;
- Lenteur dans l’exécution des travaux de réhabilitation des routes Bukavu-Goma (axe Kavumu – Nyamukubi), Bukavu – Kamanyola, route urbaine axe MUHUMBA en plein centre-ville de Bukavu et bien d’autres axes secondaires de la même ville. Point n’est besoin de rappeler avec insistance le caractère irrespectueux du discours raté du Gouverneur Jean-Jacques PURUSI :
D’abord, en mélangeant détournement ou tentative de détournement ou lenteur dans la mise en œuvre de la réhabilitation de la route Bukavu-Goma, à partir de Kavumu, le Très-propagandiste Gouverneur accuse sans le savoir son mentor Modeste BAHATI LUKWEBO, alors président du Sénat, qui ne cessait de revendiquer la copaternité de ce projet de la BAD au lendemain de la prestation de serment du Président de la République grâce à qui, faut-il d’ailleurs le souligner, ce Projet BAD a été rendu possible. Je ne saurais rappeler les circonstances ayant prévalu à la signature dudit projet car les avertis en savent beaucoup plus. Si besoin en était de le dire autrement, j’aurais exigé que Monsieur Jean-Jacques PURUSI présente solennellement des excuses à l’endroit du public qui lui tend oreilles à chaque fois qu’il déclare ce genre de balivernes. Par ses insanités bien garnies, il accuse son Maître-à-penser de n’avoir pas fait grand-chose (quand il présidait le Sénat) pour accélérer les choses afin que ce projet démarre depuis belle lurette. Sans honte, il accuse également le Ministre d’Etat et Ministre des Infrastructures et Travaux publics, Monsieur Alexis GISARO, reconduit à ce poste et qui s’est impliqué pour que ce projet prenne corps. Il accuse indirectement tous les hauts dignitaires de la République qui pourraient chuchoter à l’oreille des décideurs au niveau central en partenariat avec la BAD. Il accuse à tort à travers le Gouverneur honoraire alors que ce dernier a écrit plusieurs correspondances de plaidoyer dans le but de susciter l’attention des décideurs à tous les niveaux afin que ce gigantesque projet démarre finalement. L’éternel accusateur peut se ressourcer facilement auprès des services compétents pour se rendre compte de l’évidence. Il doit cesser de voler la vedette en cherchant à tromper l’opinion qu’il est à la base du début des travaux de réhabilitation alors qu’il n’a jamais écrit une seule lettre, « en trois semaines de gestion ». Non plus, il n’a jamais appelé qui que ce soit dans ce dossier afin de s’imprégner de toute la procédure de passation des marchés car, faut-il noter avec insistance, les entreprises qui avaient soumissionné en son temps, n’avaient pas rempli tous les critères définis par la Banque Africaine de Développement, notamment le critère se rapportant à la caution ou au fonds relatif au préfinancement des travaux. Et toute la gymnastique s’est faite au niveau national. Si, pour PURUSI, le fonds a été décaissé depuis 2019 mais jusqu’à présent rien n’a été fait, doit-il donner des précisions sur la responsabilité d’un Gouverneur de Province dans un projet initié au niveau national ?* À vrai dire, le Gouverneur ne faisait que mettre la pression sur les parties prenantes dans le but de voir un jour ce projet démarrer. Et grâce à un homme en Province, l’honorable Théo NGWABIDJE KASI , ce projet est en train de voir le jour. Le chef de l’État en avait profité lors de la campagne électorale pour poser la première pierre. Les étapes préliminaires étaient supervisées par l’équipe de la BAD et les experts du Gouvernement central venus de Kinshasa sous l’œil vigilant du Gouverneur TNK.
Ensuite, en insinuant que les fonds alloués à la réhabilitation de la route BUKAVU – UVIRA, axe NYANTENDE – KAMANYOLA, étaient déjà consommés (ou gelés) à des fins inavouées, à qui Jean-Jacques PURUSI jette-t-il la responsabilité dès lors qu’il sait a priori que c’est une route nationale, de l’apanage du pouvoir central ? Pourquoi le Gouverneur PURUSI a-t-il menti publiquement ? La population a-t-elle été naïve pour gober de telles désinformations ? Quelle a été la baguette magique utilisée par le tout-puissant Gouverneur du Sud-Kivu pour trouver le financement gelé ou volé afin de re-démarrer les travaux en un clin d’œil, en seulement trois semaines ?
Enfin, en poursuivant ma pédagogie,
a) Qui oublie que c’est sous Théo NGWABIDJE KASI, alors Gouverneur de la Province du Sud-Kivu que les discussions et décisions autour de la répartition des kilomètres à réhabiliter ont été actées essentiellement sur : l’axe Bukavu/Kavumu – Nyamukubi (1ère phase du Projet BAD) ; bretelles AMSAR-UCB/IITA KALAMBO ; avenue SAIO ; axes ISP-avenue Industrielle ; etc.
b) Qui oublie que c’est le Gouverneur Théo NGWABIDJE KASI qui a initié et démarré la route MUHUMBA allant du collège ALFAJIRI jusqu’au fin fond du Centre AMANI ? À ce niveau, Jean-Jacques PURUSI aurait pu avoir le courage d’énumérer à juste titre toutes les étapes importantes pour la réhabilitation d’une route. Le gros, plus coûteux, avait déjà été fait par l’honorable Théo NGWABIDJE KASI ;
c) Qui oublie que c’est le Gouverneur Théo NGWABIDJE qui a complètement réhabilité la route RUZIZI 1er jusqu’au Collège ALFAJIRI ; route RUZIZI 2 jusqu’à la Place Major VANGU/ Essence, route Essence jusqu’à NYANTENDE en passant par le tronçon UEA ; route Industrielle en passant par les axes secondaires environnants, jusqu’à l’ancienne Coopéra ; Route KIBONGE, axe de l’avenue du Gouverneur ; axe Mairie vers l’Athenée (avec l’appui du fonds social, en cours de réhabilitation) ; axe Place de l’Indépendance jusqu’au Feu rouge ; tronçon KAZINGO ~ AMSAR long de 7km exécuté au standard international, plaidoyer exclusif du Gouverneur Théo NGWABIDJE réussi grâce à l’implication de la distinguée Première dame ; modernisation des postes frontaliers RUZIZI 1er, RUZIZI 2 et KAMVIVIRA ; désengorgement de l’axe BAGIRA quartiers C et D en perspectives d’asphalte ; implication personnelle de l’autorité province dans l’assainissement des villes et agglomérations ; désengorgement du Boulevard Lumumba (réhabilité sous Théo NGWABIDJE KASI dans le cadre du programme des 100 jours) en exigeant aux motards de circuler sur les axes secondaires afin de prévenir les accidents de circulation qui étaient devenus récurrents à la grande satisfaction de ses administrés et des concernés eux-mêmes ; réhabilitation et équipement de plusieurs structures sanitaires et scolaires dans différents territoires du Sud-Kivu ; cas d’assistance sociale et humanitaire ; sous TNK l’on note les trafics BUKAVU -GOMA, BUKAVU – IDJWI – KALEHE – KABARE de nouveaux bateaux pimpant neuf de la SNCC grâce à l’implication du chef de l’État…
d) Qui oublie que le Gouverneur Théo NGWABIDJE KASI a apuré la dette de la Province de plus de neuf millions de dollars américains laissés par ses prédécesseurs ? Aujourd’hui, le Sud-Kivu n’a aucun crédit de banque. Chacun peut le vérifier !
e) En dépit de la déstabilisation inter-institutionnelle, le Gouverneur Théo NGWABIDJE KASI s’est illustré dans plusieurs projets de développement de sa Province et dont son successeur revendique la paternité aujourd’hui , violant délibérément le principe moral d’honnêteté. Monsieur PURUSI hérite une Province totalement en chantier et au nom du sacro-saint principe de la continuité des services publics de l’État, il peut se frotter les mains grâce aux jalons posés par son prédécesseur, l’honorable Théo NGWABIDJE KASI .
f) Le Gouverneur populiste mesure-t-il les conséquences de ses accusations à fond de ballons et au quart de tour qui sont d’ores et déjà infondées lorsqu’il a osé affirmer que certaines autorités avaient gelé quelque part certains fonds dans la réhabilitation de l’aéroport de KAVUMU pour qu’il soit international. Et d’ajouter que c’est grâce à lui que les travaux reprennent. Mes chers frères et sœurs, la première étape a déjà été réalisée sous Théo NGWABIDJE KASI et, en ma qualité d’observateur averti, je me souviens même que l’actuel Président de l’Assemblée nationale, l’honorable professeur Vital KAMERHE avait salué l’implication du chef de l’État et les efforts fournis par le Gouverneur Théo NGWABIDJE KASI dans le suivi de ce projet financé depuis Kinshasa et les travaux doivent se poursuivre au-delà d’un simple mandat électif. C’est cela la continuité.
g) Comme un imposteur envoyé pour nuire à autrui sans apporter la moindre preuve de ses allégations , Monsieur PURUSI a, dans l’une de ses tribunes propagandistes, dénoncé la vente de la Prison centrale de Bukavu alors qu’il y a des travaux en cours de la nouvelle Maison carcérale construite à KAVUMU. Je tiens à préciser ici que la décision de délocaliser cette prison de Bukavu déjà délabrée a été prise par le Gouvernement central sur demande du Gouvernement NGWABIDJE considérant la faible capacité d’accueil et d’hébergement des prisonniers, sans oublier le mauvais emplacement de cette prison située en plein centre-ville.
h) Monsieur PURUSI a dénoncé la vente d’une partie du Collège ALFAJIRI alors que les propriétaires de cette école (les Pères Jésuites) ont plutôt signé un contrat légal de partenariat avec Kin Marché qui y construit un supermarché.
i) Monsieur PURUSI a dénoncé la vente du Cercle sportif alors que c’est sur demande de la présidence de la République que les militaires occupent ce Cercle pour raisons sécuritaires.
Approche substantielle :
De CIBALONZA à NYAMUGABO, jamais l’honorable Théo NGWABIDJE KASI n’a formulé une seule critique contre ses prédécesseurs. En sa qualité d’homme d’État, il sait que l’art est différent et l’exercice du pouvoir revient aux nobles.
- J’aimerais que le tout-puissant Gouverneur PURUSI interpelle Kinshasa sur la stricte observance de l’article 175 de la Constitution du 18 février 2006 qui consacre le principe de la retenue à la source des recettes à caractère national allouées aux Provinces et ce serait justice.
- J’aimerais également que le très propagandiste Gouverneur quitte maintenant la résidence privée de son Mentor Modeste BAHATI LUKWEBO que la Province paye en milliers de dollars américains afin qu’il aille habiter la belle villa et propre laissée par son prédécesseur. C’est ici l’occasion d’interpeller les consciences sur la profondeur du mal. Certains Inciviques ont fait circuler une vidéo datant de plusieurs décennies ou tirées de je ne sais où et ont fait voir à l’opinion que c’est la résidence laissée par l’honorable Théo NGWABIDJE KASI. Heureusement, en mai dernier, une image diffusée sur la toile a prouvé noir sur blanc la beauté paradisiaque de cette résidence officielle réhabilitée par Théo NGWABIDJE KASI. La preuve en est que les fameuses Consultations ayant prévalu à la sortie du Gouvernement PURUSI ont été effectuées en la résidence officielle traditionnelle des Gouverneurs. Il n’y a pas que cette activité, beaucoup d’autres s’y organisent au vu et au su de toute la population. Monsieur PURUSI n’a jamais peint à ce jour un seul mètre de cette villa. Par contre, il avait initié un devis de la soi-disant réhabilitation de près de plus de 217.000 $US. C’est pourquoi Monsieur PURUSI fait des agitations sur une prétendue saleté de la résidence.
- J’aimerais sans tarder que le locataire de NYAMOMA cesse de rouler carrosse à bord de la jeep de son mentor Modeste BAHATI LUKWEBO chèrement louée par la Province et ce, chaque jour depuis plus d’un mois qu’il est à Bukavu. Pourtant, le véhicule officiel est disponible.
- Avant de poursuivre sa mise en place dans différents services de son cabinet, j’aimerais que l’éminent professeur Gouverneur paie le salaire d’au moins deux mois des agents sous sa responsabilité au lieu de continuer à bloquer l’initiative allant dans ce sens et de tromper indéfiniment ses concitoyens par sa pratique de désinformation devenue virale sur les réseaux sociaux.
- J’aimerais que le grand PURUSI reconnaisse en toute honnêteté intellectuelle, sans plagier , que la plupart des actions menées sur terrain ont été initiées, d’autres exécutées en tout ou partie par son prédécesseur l’honorable Théo NGWABIDJE KASI.
- J’aimerais que la vérité soit dite sur un certain nombre d’actions, de faits et gestes sans chercher à les dénaturer car l’histoire est têtue et ne pardonne jamais ceux qui la falsifient sciemment.
- J’aimerais que l’opinion soit édifiée sur un fait infractionnel commis par le Gouverneur Jean-Jacques PURUSI pour faire adopter un programme à l’Assemblée provinciale qui n’a jamais été lu et décortiqué par les honorables députés provinciaux. Chaque député a reçu 4.000 $US et 5.000 $US ont été distribués à chaque Membre du Bureau pour cette cérémonie. Au total, l’investiture précipitée a coûté plus de 200.000 $US. Les preuves sont éloquentes .
- L’usurpation des pouvoirs étant une entorse en droit administratif, je conseille au Gouverneur Jean-Jacques PURUSI d’emprunter une approche qui lui soit bénéfique sur le long terme car il doit bien le savoir, il n’est pas encore sorti de l’auberge aussi longtemps qu’il ne reconnaîtrait pas les mérites des uns et des autres, aussi longtemps qu’il n’appelerait pas ses concitoyens à la cohésion sociale. Au sujet de la cohésion, face à la haine, le Gouverneur honoraire Théo NGWABIDJE KASI dans l’une de ses rares sorties médiatiques dont l’interview à Radio Okapi, il en avait appelé à la paix, l’unité et la cohésion des Sud-Kivutiens afin d’appuyer son successeur Jean-Jacques PURUSI en présence de son mentor Modeste BAHATI LUKWEBO.
NB : De toutes les 26 Provinces de la République démocratique du Congo, il n’y a que le Gouverneur du Sud-Kivu qui a semblé rater sa rentrée tonitruante et triomphale. Les vieux démons le hantent encore et il n’est pas prêt à s’en débarrasser . En s’accaparant certaines réalisations accomplies et des projets en cours lui légués par ses prédécesseurs, le protégé de l’honorable Modeste BAHATI LUKWEBO se tord intentionnellement le cou. À sa place, je lui demanderais de s’imaginer ses propres projets comme le fait qu’il ait donné un peu d’argent à l’Office des routes pour la réhabilitation d’un pont détruit sur la rivière ULINDI mais dont le montant n’a pas été dévoilé alors qu’il fait l’apologie d’une gestion transparente. Dans ce sens, Monsieur PURUSI a même rassuré la population qu’il organiserait des tests d’embauche et ne pourrait pas recruter sur base des considérations partisanes. Pourtant, en ayant suspendu les responsables de la chaîne des dépenses, il les a remplacés par d’autres sans respect de la procédure en la matière. C’est le cas également de ses chambardements au sein de la DPMER qui encadre les recettes à caractère provincial.
En définitive, ces deux sagesses pourraient aider l’opinion à intérioriser la quintessence de ma réflexion :
» Il faut des fêtes bruyantes aux populations, les sots aiment le bruit, et la multitude c’est les sots » (Napoléon Bonaparte)
C’est pourquoi, » grâce à l’éducation, une vaste population sait lire mais ne sait pas ce qui vaut la peine d’être lu » (G. M. Trevelyan).
Par Jean-Eudes BYABENE BALIBUNO,
Observateur, Défenseur des Droits humains et Chercheur indépendant en Droit administratif.