Le colloque international sur la gouvernance des provinces en République démocratique du Congo, a été ouvert lundi 12 juin 2023 dans la salle monseigneur Tshibangu Tshishiku de l’Université de Lubumbashi, en présence des sénateurs, députés nationaux et provinciaux, ainsi que du Vice-gouverneur du Haut-Katanga Jean-Claude Kamfwa Kimimba.
Dans son mot d’ouverture, le recteur de l’Université de Lubumbashi Gilbert Kishiba, a souhaité la mise en place d’une interaction entre le pouvoir central et provincial, dans l’optique de relever les défis de la sécurité nationale, la paix et de simplifier les procédures administratives.
Pendant deux jours, les participants discutent sur plusieurs matières ayant trait à la bonne gouvernance des provinces en RDC.
Pour cette première journée, trois exposés étaient au rendez-vous à savoir celui du professeur André Mbata de l’Université de Kinshasa et 1er vice-président de l’Assemblée nationale, qui s’est appesanti sur l’apport du pouvoir politique dans le développement des provinces et entités décentralisées, selon la Constitution de la République.
« La gouvernance se rapporte à la gestion d’une entité par le pouvoir politique. Selon le concept, nous avons commencé à parler de la gouvernance et au début, la gouvernance n’était pas nécessairement démocratique. Une gouvernance n’est pas toujours démocratique, elle peut aussi être autoritaire. C’est pourquoi ce n’est pas suffisant si nous nous limitions à la gouvernance tout simplement » indiqué le professeur André Mbata, à ce sujet.
La sociologie et l’anthropologie dans la gouvernance de province, c’est le thème qui a été exploité par le professeure Nicole Ntumba Bwatshia de la faculté de droit à l’UNIKIN et DIRCABA du Président de la République.
Pour clore la série des exposés, le ministre national de l’industrie Julien Paluku a mis un accent particulier sur les crises politiques récurrentes dans les provinces, depuis 2006 à ce jour.
Signalons que, l’objectif étant de donner à la RDC à l’issue de ce colloque, les moyens de son émergence, tout en optant pour la meilleure forme de l’Etat, entre l’unitarisme et le fédéralisme.
BLAISE BAYOMBO