Le 22 février 2025, les membres du Conseil de sécurité́ de l’ONU ont exprimé́ leur préoccupation face à la situation humanitaire critique dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu en République Démocratique du Congo. Ils ont demandé́ à toutes les parties impliquées dans le conflit d’ouvrir d’urgence des couloirs humanitaires temporaires, en mettant l’accent sur la nécessité́ de rouvrir l’aéroport de Goma, ainsi que l’aéroport de Kavumu et les points de passage frontaliers.
Cette initiative vise à facilité l’acheminement de l’aide humanitaire essentielle aux populations touchées par les violences et les déplacements forcés. Les membres du Conseil ont souligné́ l’importance d’une cessation immédiate des hostilités pour permettre l’accès humanitaire et protéger les civils.
La République Démocratique du Congo, en particulier les régions du Nord et du Sud-Kivu, est confrontée à une crise humanitaire exacerbée par des conflits armés persistants. Des milliers de personnes ont été́ déplacées, et l’accès à l’aide humanitaire est devenu de plus en plus difficile en raison des hostilités.
Les membres du Conseil de sécurité́ ont unanimement appelé́ à l’ouverture de couloirs humanitaires temporaires pour permettre l’acheminement rapide de l’aide. La réouverture de l’aéroport de Goma est considérée comme cruciale pour faciliter l’accès humanitaire, tout comme l’aéroport de Kavumu et les points de passage frontaliers.
« Appelle toutes les parties à ouvrir d’urgence des couloirs humanitaires temporaires dans le Nord et le Sud-Kivu pour le réapprovisionnement en articles humanitaires essentiels et la circulation libre et sûre des civils, y compris des travailleurs humanitaires, et à garantir la réouverture immédiate et sans restriction de l’aéroport de Goma, et à ce que l’aéroport de Kavumu ainsi que les postes frontaliers restent ouverts pour permettre le mouvement volontaire et sûr des civils, y compris pour l’accès et les évacuations médicales des civils blessés et des travailleurs humanitaires. Appelle toutes les parties à s’abstenir de toute violence contre les civils et à respecter le caractère civil et humanitaire des camps de réfugiés et des sites de personnes déplacées à l’intérieur du pays et souligne la nécessité d’empêcher tout recrutement forcé d’individus, ainsi que tout recrutement ou utilisation d’enfants. Réaffirme son plein soutien à la MONUSCO dans la mise en œuvre de son mandat, notamment en matière de protection des civils, félicite à cet égard les efforts infatigables. » Peut-on lire dans le document dont une copie consultée ce samedi 22 février 2025.
Cette demande a été́ accueillie avec un soutien général de la communauté́ internationale, qui appelle à une action immédiate pour protéger les civils et garantir leur accès à l’aide. Des experts de l’ONU ont également souligné la nécessité́ d’une solution politique durable pour mettre fin aux violences et stabiliser la région.
Le Conseil de sécurité́ de l’ONU continue de surveiller la situation de près et insiste sur l’importance d’une coopération entre toutes les parties pour garantir la sécurité́ et le bien-être des populations vulnérables dans le Kivu.
HERVE KABWATILA