Lors d’un point de presse ce lundi 10 février 2025, VIVIAN VAN DE PERRE, Représentante spéciale adjointe pour la protection des civils et les opérations de la MONUSCO, a révélé des chiffres alarmants concernant la violence à Goma. Elle a déclaré qu’au moins 200 femmes avaient été victimes de viols et brûlées vives suite à un incendie tragique survenu à la prison locale. Cette situation met en lumière l’urgence d’une intervention internationale pour protéger les civils et garantir la justice.
L’incendie à la prison de Goma a provoqué une onde de choc dans la communauté locale et internationale. Les violences faites aux femmes dans cette région sont un problème persistant, exacerbé par l’instabilité politique et les conflits armés.
VIVIAN VAN DE PERRE a appelé à une réponse immédiate de la part des autorités congolaises et de la communauté internationale. Elle a souligné la nécessité d’une enquête approfondie pour traduire les responsables en justice et prévenir de futures atrocités.
« Bien que les détails de l’incident soient rares, l’atrocité semble être la pire du récent conflit mené par le M23 dans l’Est du pays où les Casques bleus de l’ONU n’ont pas pu se rendre à la prison pour poursuivre l’enquête en raison des restrictions imposées par les rebelles. Mardi passé, il est apparu qu’environ 2 000 corps attendaient toujours d’être enterrés à Goma. Au moins 200 femmes, Il y a eu une évasion massive de 4 000 prisonniers. Or quelques centaines de femmes se trouvaient également dans cette prison. Elles ont toutes été violées et puis ils ont incendié le quartier réservé aux femmes. Elles sont toutes mortes après. Ils (le M23] nous autorisent à ravitailler nos bases en nourriture et en eau, mais en dehors de cela, nos mouvements sont extrêmement limités ». Madame VIVIAN VAN DE PERRE, la Représentante spéciale adjointe pour la protection des civils et les opérations de la MONSUCO
La Représentante spéciale a exhorté les pays membres des Nations Unies à renforcer leur soutien à la MONUSCO pour protéger les civils. Elle a également insisté sur l’importance de programmes de sensibilisation et de soutien aux victimes de violences sexuelles.
La déclaration de VIVIAN VAN DE PERRE met en évidence la gravité de la situation à Goma et la nécessité d’une action collective pour mettre fin à ces violences inacceptables. La communauté internationale doit se mobiliser pour garantir la sécurité et la dignité des femmes en République Démocratique du Congo.
HERVE KABWATILA