C’est une réponse du berger à la bergère après les récentes sorties du Président de la Cour constitutionnelle dans l’affaire opposant l’ancien Premier ministre et député national Matata Ponyo et la République dans le dossier de détournement des fonds destinés à la ferme agro-industrielle BukangaLonzo.
Après une motion incidentielle du député Zondomio sur les violations intenspestives des immunités des députés nationaux, le président de l’Assemblée nationale, le professeur Vital Kamerhe à regarder les récentes lettres du président de la Cour constitutionnelle, Dieudonner Kamuleta concernant sa qualité d’interpréter la loi alors que cette pratique est réservée au collège et non à l’indivu, tout en signifiant la non saisie du dossier par le bureau de la chambre basse du parlement.
« Je verrai le président de la cour constitutionnelle pour savoir par quel moyen les immunités peuvent être baypasser, et en quelle qualité peut-il interpréter la loi ? Il est président de la Cour constitutionnelle, mais il n’est pas la Cour constitutionnelle », a réagit Vital Kamerhe au sujet de la réaction du président de la cour constitutionnelle qui justifie le procès contre Matata Ponyo alors que les immunités de ce dernier comme député national, n’ont pas été levées au préalable.
A noter que, la position du président de l’Assemblée nationale a reçue le soutien total des députés nationaux nonobstant quelques uns notamment l’ancien ministre de l’intérieur ASELO qui fustige la mauvaise interprétation de la loi par le président de la chambre basse du Parlement qui selon lui « n’est pas juriste de formation mais économiste »
Pour le président de la Cour constitutionnelle, Matata Ponyo, est déjà traduit devant une juridiction de jugement et l’organe des poursuites s’est déjà dessaisi du dossier à la suite de la requête aux fins de fixation d’audience. À ce stade, la Cour ayant déjà pris la cause en délibéré, elle doit se prononcer sur toutes les questions de procédure et de fond soulevées dans le cadre de cette instance.
Dans cette affaire, le ministère public avait requis 20 ans de prison ferme à l’encontre de Matata Ponyo, assortis de 10 ans d’inéligibilité.
James Kabwe