Répondant au nom de Yolene Kayakez-A-Mutomb, Mariée et mère de 3 filles, cette femme au parcours Exceptionnelle a fait ses études primaires et secondaires à Lubumbashi dans la Province du Haut Katanga en RDC avant de s’envoler sous d’autres cieux sous lesquels elle a poursuivi des études supérieures qui lui ont permis d’obtenir une Licence en comptabilité dans une université Australienne (Monash University).
Amoureuse du savoir et du perfectionnement de soi , Madame Yolene Kayakez a également suivi plusieurs formation en gestion des entreprises et évaluation des projets avec d’autres atouts dont la maîtrise de plusieurs langues comme le français, l’anglais et le swahili qui s’ajoutent à d’autres préférences de cette femme comme la marche et la lecture.
Pouvez-vous nous parler un peu de votre parcours professionnel ?
« J’ai débuté ma carrière professionnelle en 2010 en Afrique du Sud ou j’ai occupé plusieurs fonctions dans différentes entreprises multinationales telle que Trafigura, Mawson west. En 2017, je décide de revenir m’installer en RDC, plus précisément à Kinshasa, ou j’ai travaillé dans une cimenterie (PPC Barnet Manufacturing SA) en occupant la fonction de chef de département des finances et ensuite chef de département projet jusqu’en juillet 2023 avec plusieurs réalisation a mon active. Et depuis le 10 décembre 2023, j’occupe le poste de Directeur General Adjoint de la société d’exploitation du guichet unique, en sigle SEGUCE DRC SA. » nous explique cette dame au parcours qui inspire d’autres femmes .
Quelles sont les taches quotidiennes que vous menez au service de la communauté?
Etant une femme qui a grandi dans une communauté ou les femmes étaient souvent marginalisées, je me suis promis de toujours aider les jeunes femmes à pouvoir exceller dans leur carrières professionnelles. C’est ainsi avec le concourt d’autre femmes, nous nous sommes engagés à aider la communauté autour de nous.
Nous avons :
- Créer une société anonyme par les femmes pour les femmes qui œuvre dans le Kongo Central dans la sous-traitance. Nous leur apportons un encadrement dans plusieurs domaines tel que les finances, la planification des projets et aussi des formations professionnelles.
- En partenariat avec ma mère et ma sœur, nous avons monté une clinique de beauté ou je donne la chance aux jeune femmes de pouvoir démontrer leur talents. Je leur donne accès à des formations en management, en gestion etc
Une femme exceptionnelle qui concilie la vie de famille avec ses activités professionnelles.
Avec le concours de mon mari et de mes enfants, je parviens à concilier les deux mais ce n’est pas une chose facile. La famille est tout ce que nous avons de sacrée et la faire passer en second plan, entraîne toujours des conséquences néfastes. Alors quand j’ai commencé à travailler en 2010 je me suis jurée de trouver une balance entre les deux mondes. Cela nécessite un bon planning et surtout savoir créer des frontières entre les deux. L’un de mes principes de base, est de ne jamais ramener mon travail à la maison. Quand je suis à la maison, je suis la maman de la maison, je participe aux taches de la maison, aide les enfants avec les projets d’écoles, etc…
Que pensez vous du combat de la femme congolais pour son émancipation
« Je ne pense pas que le mot combat soit approprié ici ; pourquoi la femme congolaise doit toujours se battre pour son émancipation ? la RDC fait partie des rares Pays au monde ayant une constitution qui reconnait les droits de la femme ainsi que plusieurs lois autour de l’émancipation de la femme. Ça n’engage que moi, mais je pense sincèrement que la femme congolaise doit juste prendre ses responsabilités en main et travailler. On ne posera jamais une question a un homme de se battre pour son émancipation ? Les opportunités existent en RDC, que ça soit pour les hommes et les femmes. Alors la femme congolaise doit se battre et affirmer sa place dans la société. » conclut cette femme exceptionnelle qui souhaite voir d’autres femmes faire un travail de qualité au service de la communauté.