Lors d’une conférence de presse tenue mardi 30 juillet 2024 à Goma, le coordinateur médical de ‘’Médecins Sans Frontières’’ le docteur LOUIS ALBERT MASSING, a annoncé a fait savoir que la République démocratique du Congo a enregistrés plus de 12.300 cas suspects de MPOX de janvier à la mi-juillet 2024.
Le Docteur LOUIS ALBERT MASSING a laissé entendre à cette occasion que le MSF a mis en place des interventions pour appuyer le ministère de la Santé dans la prise en charge des patients et appelle tous les acteurs à s’investir dans la riposte pour faciliter la protection des populations par la vaccination.
« Mais à ce stade, il n’y a pas encore de vaccins disponibles. Des négociations sont en cours avec certains pays, des zones prioritaires sont en train d’être établies, et nous espérons que les choses se débloqueront vite et qu’une quantité suffisante de vaccins sera effectivement fournie au pays pour pouvoir agir dans les principaux foyers épidémiques. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois, car des interventions d’urgence avaient déjà été menées en 2021 dans la province du MAI-NDOMBE, puis en 2023 et début 2024 dans la province de l’Equateur. Mais nous accélérons les efforts vu l’évolution de l’épidémie » a expliqué le Docteur LOUIS ALBERT MASSING, coordinateur médical de MSF en RDC.
Et d’ajouter :
« La situation s’est encore aggravée. De janvier à la mi-juillet en 2024, plus de 12.300 cas suspects ont été notifiés et 23 provinces affectées et depuis mi-juin, nous appuyons la prise en charge médicale des cas graves via un centre d’isolement à l’hôpital général de référence d’UVIRA, ainsi que le suivi des cas simples et modérés en ambulatoire, et l’isolement des cas suspects. La MPOX est une maladie qui entraîne des lésions et des douleurs nécessitant une prise en charge dite de soutien, destinée à gérer au mieux ces symptômes et d’éviter d’autres complications. Concrètement, la MPOX entraîne notamment des éruptions cutanées, des lésions et des douleurs qui nécessitent une prise en charge dite « de soutien », destinée à gérer au mieux ces symptômes et éviter d’autres complications. La plupart des patients pris en charge guérissent en moins d’un mois, mais elle peut s’avérer fatale faute de soins. Le virus de MPOX se transmet par des contacts étroits entre individus ou avec des animaux infectés. Nous voulons ici alerter le gouvernement et la communauté internationale sur certains cas suspects du virus de MPOX qui ont été enregistrés dans quelques sites des déplacés autour de Goma. Ces cas doivent rapidement être pris en charge compte tenu de la propagation rapide du virus mais surtout des conditions de vie de ces milliers des déplacés, vecteurs de propagation » a dit le Docteur LOUIS ALBERT MASSING, coordinateur médical de MSF en RDC.
Par ailleurs, le Docteur LOUIS ALBERT MASSING, coordinateur médical de MSF en RDC signale que plusieurs cas suspects du virus de MPOX ont été enregistrés dans certains sites des déplacés situés dans l’Ouest de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
HERVE KABWATILA