Le rapport présenté mardi 06 Août 2024 à Kinshasa, par le ministère du Plan et de la coordination de l’aide au développement, ainsi que celui de la Santé Publique, de l’Hygiène et de la Prévention, renseigne que plus de 9 % des femmes contre 14 % d’hommes de 15 à 49 ans souffrent de l’hypertension artérielle.
À cette occasion, BERNARD LUTUTALA, coordonnateur national de la 3ème enquête démographique et de santé en République démocratique du Congo, a laissé entendre que parmi les femmes actuellement en union, seules 19 % utilisent des méthodes contraceptives, dont 11 % sont modernes et 8 % traditionnelles.
« Globalement, la prévalence de l’hypertension artérielle est plus élevée parmi les hommes que les femmes. Chez la femme du milieu urbain ayant le niveau d’instruction supérieur, cette prévalence est plus élevée, pareille aux hommes sans instruction et ceux avec une instruction supérieure. Parmi les femmes actuellement en union, seules 19 % utilisent des méthodes contraceptives, dont 11 % sont modernes et 8 % traditionnelles. La méthode contraceptive moderne fréquemment utilisée est l’implant (3 %). Parmi les méthodes traditionnelles, la plus utilisée est celle du rythme (4 %) » A indiqué BERNARD LUTUTALA, coordonnateur national de la 3ème enquête démographique et de santé en République démocratique du Congo.
Et d’ajouter :
« Parmi les femmes non en union, mais sexuellement actives, 35 % utilisent une méthode contraceptive, dont 23 % moderne et 12 % traditionnelle. Comparativement aux femmes en union, celles non en union mais sexuellement actives utilisent plus de méthodes modernes à courte durée. Pour la période de cinq (5) années avant l’enquête (2019-2024), le risque de mortalité infantile est estimé à 55 décès pour 1. 000 naissances vivantes, et celui de mortalité juvénile est de 39 %. Concernant les composantes de la mortalité infantile, elles sont estimées à 24 % pour la néonatale et à 32 % pour la post-néonatale. Globalement, le risque de décès avant l’âge de cinq ans est de 92 pour 1 000, ce qui montre qu’environ un enfant sur dix a une probabilité de mourir avant d’atteindre son cinquième anniversaire» a-t-il dit.
Le coordonnateur national de la 3ème enquête démographique et de santé en République démocratique du Congo souligne par ailleurs que, le risque de mortalité infantile est estimé à 55 décès pour 1. 000 naissances vivantes, et celui de mortalité juvénile est de 39 %.
HERVE KABWATILA