Le Procureur général près la Cour de cassation, FIRMIN MVONDE MAMBU a instruit au Procureur général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe d’ouvrir disciplinaire couplée à une action pénale contre deux magistrats à savoir le Procureur du Parquet de KALAMU, JEAN-JACQUES MUTEBA NTAMBWE et le magistrat instructeur, SARAH MALUNDAMA, tous les deux accusés d’avoir libéré un prévenu accusé d’homicide d’une femme.
A en croire le procureur général près la cour de cassation, FIRMIN MVONDE c’est une action disciplinaire qui a été ouverte lundi contre le procureur de la République du parquet près le tribunal de grande instance de KINSHASA-KALAMU, en République démocratique du Congo(RDC), pour libération d’un prévenu accusé d’homicide.
« Une action disciplinaire, doublée d’une autre pénale, vient d’être ouverte à l’encontre du procureur du parquet de KALAMU, JEAN-JACQUES MUTEBA NTAMBWE et le magistrat instructeur, SARAH MALUNDAMA pour avoir libéré un prévenu accusé d’homicide. Les faits pour lesquels je suis arrivé ici me sont tellement graves tels qu’ils ont été racontés sur les réseaux sociaux. Je viens d’ouvrir une action disciplinaire doublée d’une action pénale à l’endroit du procureur de la République de votre office et à l’endroit du magistrat instructeur. J’ai déjà quelques faits puisque je viens de consulter le dossier » A déclaré FIRMIN MVONDE MAMBU.
Et d’ajouter :
« C’est au terme de l’instruction qui va suivre que nous vous donnerons les résultats par rapport aux fait tels que contés sur les réseaux sociaux. S’ils sont réellement établis, des décisions beaucoup plus sévères vont être prises. J’avais déjà correspondu avec votre procureur général et dès hier j’ai programmé d’arriver ici pour ce cas viral dans les réseaux sociaux parce que votre office a libéré un monsieur poursuivi pour homicide. Les faits m’ont paru tellement graves que j’ai dû faire le déplacement avec le procureur général dans ma suite. En arrivant ici j’ai commencé par les cachots pour me rendre compte de débordement par rapport au local lui-même et par rapport au nombre qui y est, et cela est dû au fait que le gouvernement de la République ne nous donne pas des maisons d’arrêt où mettre nos prévenus. La majorité des personnes arrêtées, je viens de faire le tour, sont poursuivies, soit pour des faits de vol qualifié, soit d’association des malfaiteurs, de viol qu’on ne peut pas renvoyer dans la rue. Ce sont des questions transversales dont nous allons parler avec le pouvoir exécutif » A dit le procureur général près la cour de cassation, FIRMIN MVONDE
Le Procureur FIRMIN MVONDE a par ailleurs constaté la surpopulation à l’amigo du parquet de KALAMU qui selon lui, fait suite au fait que, le gouvernement ne met pas à la disposition de la justice, les maisons d’arrêt.
HERVE KABWATILA