Le Conseil de sécurité s’est réuni ce mardi 28 janvier 2025 et cela après sa réunion de dimanche dernier pour statué sur l’évolution de la situation sécuritaire et humanitaire dans la province du Nord-Kivu en général et particulièrement dans la ville de Goma, le centre des affrontements entre le M23 et les forces de République démocratique du Congo (FARDC).
Dans sa prise de parole et de position, la France par son représentant permanent, Nicolas de Rivière, informe de la prise totale de la ville de Goma par les rebelles du M23 avec le soutien actif du Rwanda.
« À l’heure où nous parlons, le M23 prend le contrôle de Goma avec le soutien actif du Rwanda, cela doit constituer un signal d’alerte pour ce conseil, le risque de contagion régionale est réel. La prise de Goma comporte des risques majeurs pour la sécurité des populations, et elle conduit au déplacement des centaines de milliers de personne. Il est impératif de mettre un terme. »
Et d’ajouter :
« La France condamne cette offensive, le M23 doit cesser immédiatement son offensive, et se retirer des territoires dont il a pris le contrôle. »
Il y. A lieu de dire que, après une nuit relativement calme, Goma s’est réveillée ce mardi 28 janvier avec des fortes détonations et des échanges de tirs, notamment dans l’est de la ville, avec l’entrée dans plusieurs quartiers de combattants du groupe armé M23, soutenus par les forces rwandaises. Les tirs se sont calmés dans l’après-midi. Des habitants de la capitale de la province du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, ont gagné des camps de déplacés de l’autre côté de la frontière. À Kinshasa, des manifestants ont attaqué de nombreuses ambassades étrangères.
James Kabwe