Lors d’un échange avec quelques membres du corps diplomatique ainsi qu’avec les acteurs de l’Office national du tourisme (ONT), le ministre du Tourisme, Didier M’pambia, a exprimé son inquiétude quant au silence des partenaires internationaux au moment où les aires protégées, importantes pour l’équilibre écologique de la planète Terre, sont attaquées dans les zones en conflit.
« Notre pays a 10% de son territoire occupés par des aires protégées, qui contribuent à l’équilibre écologique de la planète. L’appel que nous avons lancé à nos partenaires internationaux, ce que nous consacrons 10% de notre pays à protéger le bien-être mondial, mais quand ces aires sont attaquées, nous ne sentons pas l’implication manifeste de ces partenaires pour protéger, non seulement ces aires mais aussi nos populations qui sont victimes de ces vices», déplore-t-il.
Au cours de cette rencontre, il a discuté de l’avenir du tourisme pendant cette période de guerre et a également fustigé les effets néfastes de la guerre dans le Nord et le Sud-Kivu sur le secteur touristique, qui contribue à la diversification de l’économie nationale.
Condamnant cette énième agression de l’armée rwandaise en RDC, laquelle a causé mort d’hommes et des milliers des déplacés, et qui a donné un court dur à son secteur, avec la fermeture des aéroports, des hôtels dans la partie orientale du pays, M. M’pambia, ensemble avec les protagonistes, ont proposé des pistes de solution.
L’est de la RDC étant la deuxième région qui attire les touristes, Didier M’pambia a préconisé le tourisme domestique dans l’ouest du pays, « bien que peu propice », tout en appelant les acteurs du secteur à ne pas se laisser abattre.
Notons que le ministre du Tourisme promet de faire entendre la République Démocratique du Congo au festival de la musique, prévu en juillet de l’année en cours, pour dénoncer cette catastrophe à la fois humanitaire et environnementale.
GRÂCE DIOMI