La situation humanitaire dans le territoire de Fizi, situé dans l’est de la République démocratique du Congo, est alarmante. Plus de six cents mille (600 000) personnes ont été déplacées en raison des violences armées qui secouent la région. Cette information a été confirmée par l’administrateur du territoire, Samy Kalonji, dans un message diffusé ce samedi 14 juin 2025 à la presse locale.
Selon M. Kalonji, ces déplacés proviennent de divers villages touchés par des affrontements violents qui ont débuté en mars dernier. Les combats opposent les Forces armées de la RDC (FARDC), soutenues par les Wazalendo, à des groupes armés tels que l’AFC/M23, en alliance avec les Twirwaneho et Red Tabara.
« Plus de six cents mille (600.000) déplacés internes ont été enregistrés sur l’ensemble du territoire de Fizi, au Sud-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, à cause des violences armées. Ces déplacés sont venus de différents villages où les affrontements ont été rudes depuis mars dernier entre les Forces armées de la RDC ( FARDC) appuyées par les Wazalendo et les éléments de l’AFC/M23 associés aux Twirwaneho et Red Tabara. Certains sont regroupés dans les villages environnants et d’autres se dirigent vers le territoire voisin d’Uvira. Certaines informations confirmant qu’il y aurait un groupe de déplacés internes Banyamulenge pris pour cible par les Wazalendo, (Pourtant), quand il y a un mouvement de déplacement de la population, ce sont les Banyamulenge, les Bembe, les Fuliru, les Barega qui se déplacent ensemble. » a dit Samy Kalonji Badibanga, administrateur du territoire de Fizi.
La montée des tensions et des violences a provoqué une crise humanitaire sans précédent, mettant en péril la vie de milliers de civils. Les organisations humanitaires sur le terrain s’inquiètent de l’accès limité à l’aide et aux ressources essentielles pour ces populations vulnérables.
Les autorités locales et les partenaires internationaux sont appelés à agir rapidement pour répondre à cette crise et protéger les droits des déplacés internes. La communauté internationale doit également intensifier ses efforts pour stabiliser la région et mettre fin aux violences qui continuent de déstabiliser la vie des habitants de Fizi.
HERVE KABWATILA
