L’inspecteur général de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, Odia Musungayi a eu ce jeudi 24 août 2023 une séance de travail avec la sœur préfet du lycée Boyokani situé à Kinshasa dans la commune de Kalamu.
En effet , les responsables de cette école s’étaient plaints du sérieux dans le travail de correction et publication des résultats de l’ Examen d’État de cette année après quelques irrégularités qu’ils avaient constaté.
Après séance de travail avec l’ IG Odia Musungayi, il s’est avéré que les responsables de l’école utilisaient plutôt le code de l’année passée.
» Elle a utilisé le code de l’année passée. Nous étions avec elle devant la machine, elle a reconnu » , a déclaré, ce jeudi 24 août, l’inspecteur général à la Direction de gestion de communication du ministère de l’EPST. »
Et d’ajouter :
« les gens doivent se calmer. Il n’y a aucune raison de s’agiter. Ce code est presque permanent. Quand on vous donne 352, ça reste même pendant 1000 ans. Mais 352 en 2020 ce n’est pas 352 en 2023. Parceque les deux premiers chiffres renvoient à la province qui ne change pas.
Les trois derniers chiffres c’est l’ordre du centre et le 3ème c’est l’option qui ne change pas non plus. Après vous avez l’ordre de l’école dans le centre qui peut changer. C’est là qu’elle s’est embrouillé. On a été ( exceptionnellement) avec elle à la machine, ses candidats ont réussi… nous avons 17/30, 18/28 et il y a une option qui a fait néant, ce n’est pas de notre faute » .
Pour rappel, le lycée Boyokani de Kinshasa Kalamu a introduit un recours auprès de l’inspecteur général de l’EPST pour relever plusieurs irrégularités techniques remettant en cause le sérieux dans le travail du Centre National de correction de l’Exetat.
Selon la lettre signée par la sœur préfet et le président du comité des parents de cette école, les codes de 14 chiffres attribués cette année aux candidats renvoient soit les identités de leurs élèves de l’année passée, soit encore les identités inconnues.
La Rédaction avec EPST