Le premier ministre honoraire ADOLPHE MUZITO FUMUTSHI s’est opposé catégoriquement via une correspondance, à l’idée du dialogue que propose le président du parti politique Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDé) à savoir MARTIN FAYULU MADIDI.
Le leader du parti Nouvel Élan, ADOLPHE MUZITO FUMUTSHI, se pose la question de savoir quelle serait l’opposabilité des résolutions ou des actes de ce dialogue vis-à-vis des Institutions de la République et du peuple Congolais.
Voici l’intégralité de la réponse de l’opposant Adolphe Muzito !
Si nous pouvons être d’accord avec l’idée d’un dialogue, les 10 questions que celui-ci pourrait ou devrait soulever sont les suivantes :
1) Quelle est l’opportunité dudit dialogue et quels seraient les sujets à y traiter ?
2) Qui en seraient les parties-prenantes ?
3) Quelle serait l’Autorité organisatrice dudit dialogue?
4) Quel serait le texte (privé ou public) qui instituerait ce dialogue ainsi que l’instance chargée de le coordonner ?
5) Quelle serait la nature juridique de ses résolutions ou actes ?
6) Quelle serait l’opposabilité des résolutions ou des actes de ce dialogue vis-à-vis des Institutions de la République et du peuple Congolais ?
7) Ce dialogue serait-t-il investi du pouvoir de préparer à l’intention du peuple un projet de Constitution définitive en vue de dissoudre l’actuelle Constitution (de Février 2006) adoptée par un parlement de facto où siégeaient des députés non élus, mais plutôt nommés par un Président de la République, lui-même non élu et promulguée par le même Président de facto, Monsieur Joseph Kabila?
8) Quelles seraient les Institutions (actuelles ou de Transition) chargées d’appliquer ces résolutions ou ces actes ?
9) Lesdites Institutions seraient investies de leurs attributions par quelle Autorité ?
10) Quel serait l’objet d’une réconciliation éventuelle et qui seraient les parties-prenantes concernées par ladite réconciliation ?
Les discussions et échanges, dans le cadre du dialogue, autour des questions ci-haut, permettront de retrouver d’une part la cohésion et l’unité nationale face à l’agression de notre pays, dans sa partie Est et d’autre part, la paix et le développement sur l’ensemble du territoire national.
BLAISE BAYOMBO