Après le verdict de la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo, qui a condamné l’ancien Premier ministre du pays, notamment à 10 ans de travaux forcés pour détournement de plus de 230 millions USD alloués au projet agro-industriel de Bukanga Lonzo, situé dans l’est de Kinshasa, le professeur de droit à l’Université de Kinshasa (UNIKIN), Sam Bokolombe, a déclaré sur les réseaux sociaux que l’incertitude demeure toutefois sur la certitude de ces peines, les précédents restant encore en travers de la gorge.
« Affaire Bukanga Lonzo: un arrêt bien structuré et solidement motivé sur le détournement en participation criminelle. L’incertitude demeure toutefois sur la certitude de ces peines. Des précédents nous restent encore en travers de la gorge », a réagi sur sa page Facebook mardi soir Sam Bokolombe, professeur de droit à l’Université de Kinshasa (UNIKIN)
À savoir que l’ancien Premier ministre, en fonction de 2012 à 2016, et député national a été reconnu coupable de détournements de 156.849.413 dollars américains avec l’ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo. Ces fonds étaient destinés au développement du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo, dans l’est de Kinshasa, ainsi que de 89 millions de dollars américains avec le prévenu sud-africain Globler.
Rappelons que ce mardi 20 mai, la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo a rendu son verdict dans l’affaire Bukanga Lonzo, un scandale de détournement de fonds publics qui touche plusieurs personnalités politiques, dont le député national Augustin Matata Ponyo. Ce dernier a été condamné à 10 ans des travaux forcés et 5 ans d’inéligibilité.
GRÂCE DIOMI