Lors de l’ouverture de la conférence interministérielle internationale sur les paiements pour services environnementaux en Afrique centrale, à Kinshasa, ce lundi 27 janvier 2025, la ministre d’État en charge de l’Environnement et du Développement durable, ÈVE BAZAIBA a dénoncé les conséquences catastrophiques de la guerre imposée par le Rwanda à la République Démocratique du Congo (RDC). Elle a souligné que ce conflit a entraîné une destruction massive de l’environnement et de la biodiversité, appelant la communauté internationale à agir pour protéger les ressources naturelles du pays.
A en croire ÈVE BAZAIBA, ministre d’État en charge de l’Environnement et du Développement durable, cette guerre a gravement affecté le couvert forestier et la biodiversité dans l’Est de la RDC. Elle a précisé que cette destruction est le résultat d’une agression prolongée par le Rwanda, qui utilise des groupes armés pour exploiter les ressources naturelles du pays.
« Je voudrais avant toute chose rendre hommage à mes compatriotes qui se battent pour la souveraineté et l’intégrité de la République démocratique du Congo dans la partie Est, notamment au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et en ITURI en proie aux atrocités dues à la guerre injustement imposée à la RDC par le Rwanda. Cette guerre a de multiples conséquences dont la destruction de l’environnement et de la biodiversité. Nous espérons que la Communauté Internationale tirera la mesure de toutes les conséquences liées à cet écocide », a déclaré EVE BAZAIBA, ministre d’État, ministre de l’Environnement et Développement durable.
La ministre a lancé un appel urgent à la communauté internationale pour qu’elle se mobilise afin de protéger le bassin du Congo, considéré comme le premier poumon forestier du monde. Elle a insisté sur le fait que la RDC, qui représente près de 60% de ce bassin, joue un rôle crucial dans la régulation climatique mondiale.
Signalons que, la déclaration de BAZAIBA intervient dans un contexte de tensions croissantes entre la RDC et le Rwanda, exacerbées par le soutien présumé de Kigali aux groupes rebelles comme le M23. La ministre a également critiqué le silence de la communauté internationale face à ces violations, soulignant l’importance d’une réponse collective pour mettre fin à cette crise.
HERVE KABWATILA