Dans une déclaration faite ce lundi 10 mars 2025, un porte-parole du département d’État américain Karoline Leavitt a affirmé que les États-Unis sont ouverts à la discussion de partenariats avec le Congo, en mettant l’accent sur l’alignement de ces collaborations avec l’agenda « America First » de l’administration Trump. Cette annonce survient alors que le Congo est reconnu comme détenant une part significative des minéraux critiques nécessaires aux technologies de pointe.
Le porte-parole a souligné l’importance stratégique du Congo dans le paysage mondial des ressources naturelles, en particulier pour les minéraux tels que le cobalt, le lithium et le cuivre, qui sont essentiels pour la fabrication de batteries, d’équipements électroniques et d’autres technologies avancées. « Le Congo joue un rôle clé dans la chaîne d’approvisionnement mondiale pour ces ressources », a-t-il déclaré.
Cette initiative s’inscrit dans un contexte où les États-Unis cherchent à diversifier leurs sources d’approvisionnement en minéraux critiques, souvent dominées par des pays comme la Chine. En renforçant les relations avec la République démocratique du Congo, l’administration Trump espère non seulement sécuriser l’accès à ces ressources, mais aussi soutenir le développement économique du pays africain.
Les experts estiment que cette démarche pourrait également avoir des implications géopolitiques, en renforçant l’influence américaine en Afrique et en contrant celle d’autres puissances. « Il est crucial pour les États-Unis de s’engager avec des pays riches en ressources comme de la République démocratique du Congo pour garantir une position compétitive sur le marché mondial », a commenté un analyste en politique étrangère.
Cependant, cette ouverture à la discussion soulève également des questions sur les conditions de travail et les droits de l’homme dans les mines congolaises, qui ont souvent été critiquées par des organisations internationales. Les États-Unis devront naviguer avec prudence pour s’assurer que leurs partenariats ne compromettent pas les normes éthiques et environnementales.
Alors que les discussions avancent, le monde attend de voir comment cette initiative pourrait transformer les relations entre les États-Unis et le Congo, et quel impact cela aura sur le marché mondial des minéraux critiques.
HERVÉ KABWATILA