Les organisations et acteurs majeurs de la société civile de la République démocratique du Congo appellent à l’annulation des scrutins organisés le 20 décembre 2023 sur l’ensemble du pays, après avoir constaté plusieurs irrégularités.
Ces derniers ont constaté également le bourrage des urnes, le vote parallèle dans des maisons des particuliers, la violation du secret de vote, le monnayage de voix par certains individus, le nombre des suffrages exprimés largement supérieur aux votants.
« Eu égard à toutes ces irrégularités et tenant compte de l’approche électorale qui vise la réussite maximale du fait que le dysfonctionnement d’un bureau ou d’un bulletin de vote peut changer le résultat de vote, demandons l’annulation pure et simple des scrutins chaotique de décembre 2023 » ont déclaré les acteurs majeurs de la société.
Pour ces acteurs de la société civile, l’organisation chaotique des scrutins a été caractérisée par les irrégularités suivantes :
- Le non-déploiement des Kits électoraux aux bureaux de vote 48h avant les scrutins et leur détention par des personnes sans qualité en complicité avec certains agents de la CENI ;
- Le bourrage des urnes, le vote parallèle dans des maisons des particuliers, la violation du secret de vote, le monnayage de voix par certains individus, le nombre des suffrages exprimés largement supérieur au nombre des votants même au-delà du maxima par bureau de vote;
- La prorogation du délai de vote étendu sur 5 jours en violation des articles 52 et 60 de la loi électorale en plus de l’autorisation de vote aux personnes sans carte d’électeur au mépris de l’article 6 de la même loi ;
- L’absence de l’affichage des listes d’électeurs avant le jour de vote ct des PV des résultats à la fin de dépouillement dans plusieurs bureaux de vote à l’insu des observateurs et témoins ;
- L’absence d’un fichier électoral consolidé ayant exclu des millions d’électeurs enrôlés et contenants des fictifs faisant basculer les voix dans un sens comme dans un autre ;
- Les actes ignobles de violence et d’intolérance constatés durant toute la période des opérations de vote allant jusqu’à déshumaniser nos mamans pour avoir exprimé librement leur choix ;
Par ailleurs, les acteurs de la société civile se disent préoccupés par les déclarations préliminaires de missions de la SADC, de l’Union Africaine, de la CEEAC sur leurs constats.
LA REDACTION