Le Président angolais et président en exercice de l’Union, João Manuel Gonçalves Lourenço a signé mardi 15 avril, une ordonnance portant révocation du brigadier Daniel Raimundo Savihemba, du poste de commandant du mécanisme ad hoc de vérification pour la pacification de la région de l’Est de la République démocratique du Congo.
La Présidence angolais explique que cette décision s’inscrit dans le cadre de la loi angolaise sur la defense nationale et des forces armées.
« Le Président de la République, João Manuel Gonçalves Lourenço, en termes de Constitution de la République d’Angola, de loi de défense nationale et des forces armées, après avoir entendu le Conseil national de sécurité, exonère le brigadier Daniel Raimundo Savihemba, du poste de commandant du mécanisme ad hoc de vérification pour la pacification de la région de l’Est de la République démocratique du Congo, pour laquelle elle avait été désignée par décret présidentiel n° 290/24 du 20 décembre », peut-on lire dans un communiqué de la Présidence de l’Angola.
Le mécanisme de vérification ad hoc renforcé (MVA-R) du processus de Luanda a été lancé en novembre 2024 à Goma, chef-lieu de la province congolaise du Nord-Kivu.
Sous la direction de l’Angola, ce mécanisme visait à assurer un suivi non seulement du cessez-le-feu entre les deux Etats, mais aussi de leurs accusations mutuelles d’agressions et d’attaques.
Cette révocation intervient dans un contexte où l’Angola a renoncé à son rôle de médiateur de l’Union africaine (UA) dans la résolution pacifique du conflit entre la République démocratique du Congo et le Rwanda.
Ce rôle est dorénavant assumé par le Président togolais, Faure Gnassingbé qui s’est d’ores et déjà engagé à œuvrer activement pour la paix dans l’est de la RDC.
Mont Carmel Ndeo