Les opérateurs économiques du secteur pétrolier zone sud de la République Démocratique du Congo observent depuis vendredi 20 octobre un arrêt de la fourniture et de vente du carburant. Cet arrêt de vente est consécutivement au préavis de grève adressé en début de semaine au ministre de l’économie nationale Vital Kamerhe.
Ils exigent du Gouvernement une nouvelle structure des prix des produits pétroliers ainsi que le paiement des pertes et manques à gagner qu’ils ont encaissés depuis septembre 2023.
A Lubumbashi, capitale de la province du Haut-Katanga, la population ressent les effets de cette situation. Ce lundi 23 octobre 2023, plusieurs stations-services sont fermées paralysant ainsi le secteur de transport en commun.
La population en provenance de plusieurs communes notamment Katuba, Ruashi, Kenya, Kampemba (Taba congo, Bel-air,) fait le pied pour atteindre le centre-ville de Lubumbashi par manque de transport car certains chauffeurs ont doublé sensiblement le prix.
Outre ceci, les vendeurs ambulants communément appelés Kadhafi profitant de l’occasion négocient le litre jusqu’à 6000Fc alors que jadis il se vendait à 3500fc à la pompe.
Il y a lieu de rappeler qu’en début de semaine, Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde avait convoqué, une séance de travail avec le ministre de Finances, celui des Hydrocarbures, les représentants des banques ainsi que des pétroliers afin d’examiné la problématique du payement de manque à gagner que le Gouvernement doit aux pétroliers pour parer à toute perturbation dans l’approvisionnement.
Au sortir de cette réunion, le Gouvernement avait rassuré qu’il n’y aura pas de perturbations dans la fourniture des carburants.
James Kabwe